Le championnat professionnel de Ligue 1 est achevé depuis plus de 15
jours. Les joueurs se reposent des efforts physiques fournis tout au long de la
saison sportive, rechargent - selon la formule journalistique et sportive consacrée-
les batteries pour se lancer, dans quelques jours, dans un nouveau cycle de
préparation qui culminera au début du mois d’août. Les championnats débuteront
selon les dispositions prises par la fédération algérienne de football
respectivement les vendredi 14 août (Ligue 2) et samedi 15 août (Ligue 1).
Sauf, changement de dernière minute, bien sur.
Avec les « Dispositions règlementaires relatives aux
compétitions de football professionnel. Saison 2015/2016 » édictées
par la FAF, c’est le cadre juridique du déroulement des compétitions gérées par
cette instance nationale qui est défini.
Ce cadre n’a pas subi de modifications majeures par rapport à celui de
la saison sportive qui vient de s’achever. Elles sont, à première lecture, au
nombre de trois. Facilement repérables d’ailleurs.
La première fait partie des évidences qui naissent du fait du
vieillissement naturel des êtres humains
puisqu’elle porte sur le changement des années de naissance déterminant
les incontournables catégories d’âges.
La seconde est aussi indubitable que la première dans le sens qu’elle
concerne le début du championnat qui ne peut avoir lieu à la même date que
celle des championnats de l’année dernière et de l’année prochaine, à moins
bien sur de faire jouer les rencontres un autre jour que les vendredi et
samedi. Notons cependant que les débuts des championnats de la saison dernière
avaient été programmés également à la mi-août : vendredi 15 août (Ligue 2)
et samedi 16 août (Ligue 1).
La troisième modification est une légère augmentation des droits
d’engagements (250 000 dinars) qui, pour la saison à venir, seront
respectivement de 3 250 000 dinars
pour les clubs disputant le championnat de la Ligue 1 et 2 250 000 dinars
pour ceux évoluant en Ligue 2. Ces montants couvrent cependant les frais
d’engagements de toutes les équipes à engager obligatoirement (toutes les catégories
d’âges) soit une équipe sénior (joueurs nés avant le 01 janvier
1995), une équipe U-21 (joueurs nés en 1995 et 1996), une équipe U-19 (joueurs
nés en 1997), une équipe U-18 (joueurs nés en 1998 et 1999), une équipe U-16
(joueurs nés en 2000), une équipe U-15 (joueurs nés en 2001 et 2002).
La lecture de ces « dispositions réglementaires » permet d’appréhender
sous un autre regard trois situations. La première est celle des contrats que
l’ASO Chleff a fait signer à quelques uns de ses jeunes talents. Une approche
que nous avions saluée ici même dans le sens où le club s’engageait à les
protéger des appétits des clubs prédateurs et à les former pour intégrer
l’équipe phare. Cet acte, que nous saluerons à nouveau en ce qu’il préfigure
(sur le plan de la démarche administrative et juridique) de la mise en place
d’une ébauche d’un véritable centre de formation, pourrait –dans l’aspect
relatif à la durée de l’engagement - être en infraction avec l’alinéa 16.2 de ces dispositions qui stipule qu’ « un
joueur n'ayant pas encore dix huit (18) ans ne peut signer de contrat
professionnel que si la durée du contrat n'excède pas trois (03) ans. Les
clauses dépassant cette durée sont réputées non écrites et nulles ».
La seconde est celle du statut actuel du joueur Jonathan Matijas
(signataire en 2014-2015 d’un contrat de deux saisons sportives - donc jusqu’à
juin 2016 – avec l’USM Bel Abbés) ainsi que le signale le site de la LFP et
ainsi que le prévoit l’alinéa 16.1 des dispositions réglementaires « Le contrat du joueur professionnel est établi pour une durée minimale
de deux ans et au maximum pour une durée de cinq (05) ans ». La
polémique (car polémique il y aura) porte sur le contenu des contrats établis
et plus exactement celui en possession du joueur (alinéa 15.5) et celui
transmis pour homologation à la LFP.
La troisième est l’engagement de
deux années qu’a contracté (à la précédente période d’enregistrement estivale)
le joueur Abdeslem Mousli (US Chaouia) avec le MC Oran remis en cause par la signature d’un avenant
postérieurement à la signature du contrat initial.
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