Cette photo de la « baignoire
de Bouraâda » a donc été, pendant quelques jours, au cœur d’un
débat stérile qui a agité le monde du sport et surtout celui de l’athlétisme. Certains
parmi les agitateurs ont cru qu’avec cette manifestation sur les réseaux
sociaux (ainsi que le soutien de la
presse télévisuelle privée et de la
presse écrite qui ne s’est pas retrouvée embarquée dans les bagages de la
délégation olympique) ils allaient résoudre le problème.
En fait, ils n’ont posé sur le
plan pratique qu’un problème méritant certes une solution mais ne pouvant être
résolu que si les autorités le veulent bien et si elles le prennent à bras le
corps. Une situation dont la résolution qui malheureusement pourrait ne pas
faire partie des priorités de l’heure dans un contexte de crise générale et
d’une diminution notable de la rente
pétrolière. Une question qui ne se résout que par l’emprunt d’autres voies que
celle de la CPO.
En créant un climat d’émeute
médiatique propagée à la vitesse de la lumière dans l’espace virtuel, ils ont
exprimé l’intention de rendre la situation plus intolérable qu’elle ne l’était
réellement. Leur unique objectif était de contraindre les autorités sportives à
puiser immédiatement dans la caisse…..noire (s’il en existe une) ou de procéder
à un transfert de chapitre pour atténuer la tension intentionnellement créée.
Mais, ce serait leur donner plus
d’importance qu’ils en ont. Les médiocres ne peuvent évoluer que dans la médiocrité.
Pour mieux comprendre cette situation, il faudrait remonter le temps et se
pencher sur la nature des relations entre Mahour Bacha d’une part et le comité
olympique algérien (Ahmed Mahour Bacha
semble avoir plus d’animosité envers Mustapha Berraf, le président du COA, que de
contentieux avec Amar Brahmia) et le ministère de la jeunesse et des sports,
d’autre part. De ce ministère dont il cherche à tout prix à retenir (n’est-il
pas l’enfant terrible, gâté et surmédiatisé de l’athlétisme algérien ?) l’attention
et le soutien. Des relations qui avec le COA sont très tendues depuis au moins une décennie. A
chaque présidence du COA assurée par Mustapha Berraf.
En voulant faire supporter par le COA (Berraf) et la CPO (Brahmia) leurs
propres faillites ou celles de leurs amis, les agitateurs ont visé à
côté de la cible. Pis, ils ont démontré qu’ils n’avaient aucune maîtrise des
rouages administratifs bien qu’ils en soient très proches depuis un quart de
siècle. Un lecteur nous a fait comprendre que nous étions dans l’erreur.
La photo de la « baignoire
de Bouraâda » (dont nous avons pris connaissance par un partage
sur Facebook datant du printemps de cette année 2016) serait en réalité
antérieure d’une année. Elle aurait été prise, en mai 2015, après la
finalisation du projet de « cryothérapie du meskine » pour
en pérenniser semble-t-il la première utilisation, par une personne identifiée
comme l’entraîneur de Larbi Bouraâda. Le 5ème de l’épreuve du
décathlon des jeux olympiques de Rio a
validé le fait en le déclarant lors du reportage télévisé consacré à
cette baignoire. L’immortalisation de l’événement aurait eu lieu, nous dit-on, après le retour
de la délégation algérienne de son voyage en Chine où s’étaient disputés les
championnats du monde d’athlétisme de Pékin. La Chine, ce pays où le Prophète
Mohamed invitait à aller quérir la Connaissance.
Une seconde précision a été apportée par ce même
lecteur-partageur. Elle porte sur la paternité de cette réalisation qui, selon
le tintamarre médiatique déclenché par la
photo et le reportage a été attribuée (certainement par facilité
intellectuelle) à l’entraîneur Ahmed Mahour Bacha. La précision relève que ce
ne serait pas lui (contrairement à ce que les commentaires Facebook ont tenté
de faire croire). Le père de « la baignoire du meskine » serait
en réalité Samir Agsous, l’ancien sauteur à la perche. Il est quasiment certain
qu’Ahmed Mahour Bacha en prendra de l’ombre et que les séances d’entraînement
au Sato seront, ces prochains jours, tumultueuses.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire