Lorsque se tient la réunion du bureau fédéral du 03 avril 2017, peu de
personnes savent qu’une seconde sanction a été prononcée. Seulement, ceux qui
sont……. dans le secret des Dieux du stade olympique.
Les membres de ce bureau fédéral, dans leur majorité, ne connaissent
pas la « vérité ».A ce moment-là, peu de personnes
savent qu’une seconde sanction a été prononcée. Savent-ils d’ailleurs qui est Samira Messad et qu’elle a été sanctionnée
pour dopage.
Pour le premier vice-président de la FAA qui connait bien les
conditions de vie incompatibles avec l’appropriation de produits dopants, la
« vérité » sur la seconde sanction n’est pas connue et
doit être recherchée.
La date du 03 avril 2017 est à
retenir. Elle éclaire d’un jour nouveau l’ensemble du dossier puisque les
points de vue de Dib et Ahmim sur ce sujet ne sont pas publiquement connus.
Nous n’avons trouvé aucune référence documentaire.
Pour tenter de comprendre ce qui s’est passé depuis février 2016, nous
devons remonter le temps en ne nous appuyant malheureusement que sur les seules
déclarations décousues de Samira Messad.
Cette athlète, se prétendant innocente des faits de dopage qui lui
sont reprochés, a tenté, avons- nous précédemment écrit, de se faire entendre.
C’est au cours de cette période qui a suivi la réception de la notification de
la première sanction par la ligue d’athlétisme de la wilaya de Bejaïa, qu’elle a
commencé « à bouger ».
Vainement, d’ailleurs. De nombreux notables de la discipline sportive,
du droit sportif et de la médecine sportive l’ont dissuadé de faire recours. Ils
lui ont fait comprendre, sans détours, que « la petit Samira »,
isolée, sans moyens et sans soutiens ne pouvait rivaliser avec la puissante
machine mettant en action le système. Pendant
ce temps, la fédération algérienne d’athlétisme agissait en catimini.
Samira Messad a le désagréable souvenir d’avoir été auditionnée à de
multiples reprises par la CNAD. Ce qui est incroyable mais pourtant vrai, c’est
que jusqu’à il y a peu, elle était dans l’incapacité la plus totale de faire la
distinction entre la commission de discipline (la commission d’audition et de
décision) de la CNAD et la commission d’appel de la même commission
nationale.
Les différences, les subtilités juridico-administratives ne parlaient
pas à Samira Messad. Plus exactement, n’arrivaient pas à faire partie de son
entendement. Dans son esprit, elle n’avait qu’un seul interlocuteur. Celui-ci
était indifférencié : la CNAD. Une entité qui, selon la compréhension
qu’elle a des événements, l’avait une première fois sanctionnée pour dopage et
continuait à s’en prendre à elle, à la brimer, après qu’elle ait été punie. Dans
la compréhension qu’avait Samira Messad du système, la CNAD était associée à la
FAA.
Dans les discussions que nous avons pu avoir avec elle, nous avons été
mis dans l’obligation, pour comprendre la portée de ses propos, d’introduire
des notions (très simplistes) qu’elle était en capacité de saisir, des
formulations langagières aptes à situer les événements dans l’écoulement
temporel : avant la suspension d’un an, d’une part, entre la suspension
d’un an et celle de 4 ans, d’autre part. Ainsi que, plus tard, une troisième
période, celle d’après la sanction de 4 ans. Une situation ubuesque !
Pour toute la période comprise entre le 3 février 2016 et fin février
2017, Samira Messad ne dispose que d’un seul document : une photocopie de
la décision de la commission d’appel. Une photocopie qui lui a été remise, par…….
la ligue d’athlétisme de la wilaya de Bejaïa, le…. 27 février 2017.
Cette photocopie (quasiment illisible) est celle d’un fax transmis par
le DTN de la FAA pour clarifier la situation de Samira Messad par rapport à une
décision prise par la fédération. Une décision dont elle n’avait pas
connaissance. Une décision qui l’a mise dans tous ses états. La sanction d’une
année dont elle avait connaissance avait été aggravée et portée à 4 années. A
son insu !
La réunion du bureau fédéral du 03 avril 2017 s’est tenue quelques 30
jours après la réception par Samira Messad du procès-verbal de la commission
d’appel de la CNAD et l’interpellation par elle du premier vice-président de la
FAA, qui, pour son bonheur, est membre du bureau de la ligue de Bejaia.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire