Il a été rapporté par les supporters et les partisans de l’USMA, que
ce montant proposé par le club algérois, dans la perspective au cas où la l’offre
aurait été acceptée par Angers, aurait été déboursée par un partenaire à
l’étranger (malheureusement ou opportunément non identifié) de la myriade de
sociétés formant le groupe ETRHB ou étant en relation avec celui-ci ou ses
filiales.
Cependant, il est à observer que lorsque le document en question fut
publié sur les réseaux sociaux, les droits de propriété du joueur détenus par
le SCO Angers avaient été déjà transférés au club tunisien (l’Espérance de
Tunis) au sein duquel Belaili avait déjà évolué lors de sa première tentative
de joueur professionnel à l’étranger. La proposition n’avait été qu’un coup
d’épée dans l’eau….après que la balle eut été tirée.
D’autant que le montant mirifique convenu entre les deux parties (SCO
Angers et ES Tunis), pour un transfert définitif du joueur, représentait
environ le tiers de la proposition de l’USMA (350 000 euros). Une somme
qui aurait provoqué des regrets chez le président du club angevin dont il se
dit qu’il serait une connaissance ou une relation d’affaires du président de
l’USMA. Mais, on rapporte tant de choses sur ce dernier.
A ce moment crucial des péripéties fort nombreuses ayant marqué ce
transfert réussi pour l’EST et avorté pour les deux clubs algérois, les deux sociétés
sportives par actions algériennes, peu préoccupées par ce que sera la situation
du joueur, ont complétement oublié que Youssef Belaili ne peut se voir
attribuer une licence et jouer en championnat de Ligue 1….puisqu’il est encore
sous le coup d’une suspension courant jusqu’au mois de septembre 2019.
C’est ce point qui rend incompréhensible tout le tintamarre. Les deux
clubs sont-ils en mesure de permettre la réinsertion du joueur dans le circuit
professionnel algérien ? La question est posée.
Après que les trois parties (Angers, Tunis et Belaili) se soient
entendues, le joueur expliqua, dans une interview, qu’il était pressé de jouer
et qu’il aurait accepté d’intégrer n’importe lequel des deux clubs algériens
pour peu que celui-ci ait réussi à
racheter le contrat signé avec Angers.
La question du prêt avait été abordée entre le joueur et le président
du club angevin. Cette perspective a été rejetée par Belaili qui voulait
quitter le club. La proposition mouloudéenne ayant été considérée comme
dérisoire, le président angevin était tenté par un prêt à l’USMA.
L’interview de Belaili ajoute à la confusion car elle n’explique pas
suffisamment le déroulement des événements et le complique. On apprend en effet
que c’est le joueur lui-même qui aurait racheté sa liberté d’action. Ses propos
sont catégoriques. Il déclare qu’au cours d’une discussion avec son président,
il lui aurait dit : « …… que je voulais avoir mes papiers
et choisir moi-même l’équipe avec laquelle je voulais jouer ».
Ce passage indique, confirmé par cet autre extrait dans lequel il
affirme que « J’ai même été jusqu’à lui proposer ma libération
contre l’argent que j’avais encaissé à Angers et que je gardais sur mon compte
en France »), que Youssef Belaili s’est moqué de tout ce beau monde.
Lorsque l’USMA proposa le million d‘euros, Belaili était dégagé de ses
obligations avec le SCO Angers et avait choisi d’aller à Tunis. Il précise par
ailleurs qu’il avait remis le chèque, contrepartie de sa libération, au
président d’Angers le jour où le manager général du MCA, Kaci Saïd, s’est
déplacé en France pour tenter d’emporter leur adhésion à la proposition
mouloudéenne. Même la photo avec le maillot du MCA semble avoir été la suprême
supercherie. Comme le furent les déclarations postérieures des uns et des
autres. Si bien sur les propos de Belaili sont dignes de foi.
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