mardi 14 août 2018

Migration des athlètes, Le changement de vision et de cap



Ces deux types de recrutement ne pouvaient déranger. Les plus jeunes n’intéressent pas dans l’immédiat. Ils ont le temps de murir. Les autres étaient (croyait-on, dans cet univers déshumanisé) sur la voie du déclin inexorable.
Dans la philosophie des clubs nantis, ils n'étaient plus rentables. Sauf qu’au sein du MAC leur apport a permis au club de maintenir la tête hors de l’eau, de marquer des points pour se faire une petite place dans la classification nationale des clubs dans l’attente de l’arrivée à maturité de ses jeunes pousses.
C’est cette politique des petits moyens, soutenue par la valorisation des résultats obtenus à  travers l’attribution de primes de performance privilégiée à l’indemnité mensuelle constitutive de rentes pratiquée dans d’autres clubs, qui a fait passer le club à une huitième place plus qu’honorable au classement 2017 après qu’il ait longtemps occupé une place hors du groupe des 20 clubs représentés à l’AG de la FAA.
Cette place dans le « G20 » de l’athlétisme national a été convoitée et disputée par un autre club constantinois (ACS Bounouara) porté aux nues aussi bien par la ligue que la précédente fédération qui lui ont apporté toute l’assistance possible et imaginable pour évincer, pour faire connaître le goût amer de la défaite à… Hassiba Boulmerka.
Remarquons que la disparition du soutien fédéral (intéressé et multiforme) à ce club (la fille du président y fut signataire à l’expiration de la sanction de suspension pour dopage prononcée par les instances internationales) et les mutations des meilleurs athlètes pour des clubs de la région Centre a eu pour effet immédiat le recul de l’ACSB qui plongea (en 2017) à la 57ème place de la hiérarchie nationale.
Au début de la saison 2017-2018, le MAC libéra tout un groupe de jeunes athlètes (ayant pour leader l’international cadet, finaliste du 2 000 m steeple des championnats du monde U18 de Nairobi 2017, Hamdani Benahmed et, pour référent technique et administratif, un entraîneur formé par le club) afin de constituer le noyau dur d’un nouveau club près de Sigus dans la wilaya d’Oum El Bouaghi.
Au cours de la décennie qui vient de s’écouler, le MAC a essaimé à la fois dans la wilaya de Constantine et dans les wilayas avoisinantes (Oum El Bouaghi, Guelma, Mila). Cela on ne veut pas le voir.



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