On sait aujourd’hui (il est
loisible aux observateurs non partisans de le constater et de noter dans un
processus d’examen rigoureux des informations et données disponibles) que la
politique sportive du MAC s’est
construite selon deux axes diamétralement antagonistes : le recrutement « des
kids » complété par celui « des masters »,
les deux extrêmes de l’éventail des catégories d’âges.
La priorité a longtemps été donnée
au recrutement des jeunes, des néophytes en se rapprochant des établissements
scolaires de la ville de Constantine. Ce recrutement s’est inscrit dans le
cadre d’une action très volontariste favorisée par la très longue appartenance et
par le conditionnement comportemental du coordonnateur général du club (Abboud
Labed) et de sa collaboratrice de toujours (Wassila Aissani) hérité du
mouvement sportif scolaire algérien.
Il y a lieu de rendre à César ce
qui lui appartient. Cette action n’est pas une innovation que l’on doit au MAC.
Elle galvaudée, usée par des pratiques anciennes relevant des mécanismes
idéologiques de la Réforme sportive. Elle appartient, comme une seconde peau, à
une tradition de l’athlétisme constantinois dont Labed a été (pendant des décennies)
le principal acteur, à la fois prospecteur et bénéficiaire. La clé d’une réussite enviée.
Le recrutement a été porté
essentiellement sur des athlètes expérimentés, des athlètes en fin de carrière, de vieux combattants de
l’athlétisme, des vétérans essorés par de nombreuses campagnes athlétiques jalonnées
quelquefois par des sélections en équipes nationales ou mieux des places sur
les podiums nationaux. Ces athlètes y ont trouvé la possibilité d’ajouter
quelques années de pratique, quelques exploits individuels avant un retrait
définitif. Ils ont été en quelque sorte en pré-retraite.
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