mardi 20 octobre 2015

Les Sanafirs impatients, Dans l’attente d’un renflouement des caisses


Les joueurs du CSC, le doyen des clubs de l’Est, cette expression trouvée provisoirement par les inconditionnels des « verts et noirs » pour conserver ce statut de doyen revendiqué et disputé au MCA, attendent depuis quelques mois de recevoir leurs salaires faisant accessoirement l’objet d’un gel par le président du CA en représailles de la défaite face à la JS Saoura à Béchar. En fait, ils espèrent, avec une ferveur inqualifiable tant elle est forte, que leurs responsables administratifs et financiers trouvent une solution à la résolution de la quadrature du cercle et tiennent ces promesses qui leur sont faites depuis le début de la saison et dont la vanité se révèle de conseil d’administration en conseil d’administration.
La datation de cette situation ambigüe et intolérable remonte à ce coup de poignard que les dirigeants clubistes₺ ont porté à l’actionnaire principal et majoritaire de la SSPA. Un conseil d’administration composé, pour son malheur semble-t-il, pas une majorité de membres qui ne détiennent que la minorité du capital social. Rappelons que ces dirigeants n’ont pas trouvé mieux que d’ester en justice la société dont ils sont actionnaires et que les membres du CA n’ont pas daigné porter les décisions de la justice (avant qu’elles ne soient exécutoires) à la connaissance du propriétaire.
Le groupe Tassili ayant en châtiments fermé les vannes, les dirigeants ₺clubistes₺ n’ont pas su trouver les sources de financement nécessaires au bon fonctionnement de la société. Même les Sanafirs, les supporters inconditionnels ne se présentent pas en masse devant les guichets pour payer leurs billets d’entrée au stade et atténuer cette crise.
Quoiqu’il en soit, les dirigeants clubistes sont dans l’incapacité notoire d’honorer leurs engagements vis à vis des joueurs auxquels ils demandent de patienter toujours encore quelques jours se transformant en semaines se muant en mois, le temps que les membres du CA se réunissent avec les représentants de l’actionnaire majoritaire qui ne veut pas se dédire. A la reprise des entrainements, au début de la trêve pour raison de compétitions internationales de l’équipe nationale, les joueurs ont engagé un bras de fer avec la direction du club qui avait mandaté le manager général pour amadouer  les joueurs en colère.
Le président du CA s’est engouffré dans une fuite en avant en promettant que les salaires seraient réglés cette semaine en les matérialisant par des chèques, ces fameux ₺chèques de garantie₺ qui ne seront certainement pas provisionnés et que n’importe quel trublion pourra alors présenter à la banque, avec la certitude que les dirigeants du ₺Club₺ signataires sont susceptibles d’être condamnés pour ₺émission de chèque sans provision₺.  
Pourtant, à en croire la rumeur sanafirienne, la direction du club (donc les dirigeants constantinois issus du moule clubiste fortement représentés en nombre mais peu représentatifs sur le plan de la prise de décision car ne détenant que 25% du capital social et des voix) s’attèleraient à  élargir ses sources de financement et aurait entrepris des démarches auprès de plusieurs sociétés, malheureusement sans résultat palpable.
Dans des propos rapportés par les journalistes locaux proches du CSC, le président du CA, Mohamed Haddad, auraient imputé  ces multiples échecs consécutifs à «la présence du groupe Tassili Airlines (TAL)» disposant de la majorité des actions. Ce serait cet élément qui dérangerait les firmes éventuellement intéressées qui ne seraient pas désireuses ₺d’être dans l’ombre de Tassili₺. En fait, les dirigeants du ₺Club₺ ne seraient pas à la recherche de sponsors mais de nouveaux actionnaires, en alternative au groupe si dérangeant de Tassili qui aujourd’hui connait mieux ses pseudo-partenaires.

Il se dit dans ces mêmes milieux sanafiriens, prétendument bien informés, proches des dirigeants clubistes et du CA, que l’actionnaire majoritaire (le groupe TAL) serait tenté de revoir sa politique et motivé par l’idée d’un rassemblement de « la famille clubiste » dont on ne cache pas qu’elle est matérialisée par le fameux « groupe Boulhabib », constitué de l’ancien président du CSC et des dirigeants qui lui sont proches.    

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