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vec la présente chronique de la série sur la « Préparation
olympique », nous sommes entré de plain-pied (et sur la pointe des
pieds) dans l’univers de la communication télévisuelle. L’univers des
interminables séries télévisées américaines, des « mousselsalat »
égyptiennes, syriennes, turques précédées dans le temps par les « novellas »
brésiliennes puis mexicaines, toutes à
l’eau de rose au grand bonheur de nos moitiés qui en oublient le diner qui
mijote sur le feu. Des séries qui envahissent nos écrans de télévisions depuis
l’époque où les écrans plasma, LCD et LED n’avaient pas encore fait leurs
apparitions dans nos foyers.
Ceci est la 25ème chronique. Une de plus que la norme à
laquelle nous ont habitués les feuilletons égrenant saison (de 24 épisodes)
après saison. Reconnaissons-le, nous sommes encore bien éloignés des « NCIS »,
« Stargate », « Docteur House »,
« Bones » ou de « X files ».
Des univers pleins de mystères à décrypter à la manière de Sherlock Holmes.
Pourtant, nous nous en approchons.
Comment tourner la page lassante des relations tumultueuses entre des
entraîneurs d’athlétisme et le comité olympique algérien en laissant une porte
ouverte sur les péripéties d’un été qui s’annonce chaud. Une question risquant
de nous envoyer en consultation de psychiatrie.
La page officielle Facebook de la FAA y contribuera certainement avec
tous ces athlètes algériens de quelque valeur dispersés sur les stades d’Europe
abritant des meetings de second ordre, dits dans le jargon (et la
classification) de l’IAAF et des
confédérations continentales, meetings nationaux à participation étrangère. Des
meetings figurant aux calendriers des fédérations nationales dont le niveau de
participation est rehaussé par des athlètes d’autres pays tentant de se faire
un nom dans le milieu en encaissant au passage de petits cachets ou en essayant
de signer une licence dans les clubs locaux.
Abdelmalek Lahoulou, celui qui indirectement a permis de lancer la
saison « Préparation olympique », vadrouillera depuis
Compiègne dans toutes l’Europe avec des incursions en Allemagne et en Turquie
dans l’espoir d’y trouver des adversaires à sa hauteur. A Alger, il a pourtant
deux rivaux (l’expérimenté Miloud Rahmani, 33 ans, et Saber Boukemouche, 23
ans) dont le niveau de performance (49.24 et 49.43) n’est guère éloigné du sien
(48.67).
Les marcheurs, qui étaient en stage de préparation en altitude à
Tikjda, étaient eux en terre allemande en quête des minimas pour Durban et
surtout pour Rio. En effet, leurs performances précédentes n’ont pas été
homologuées par la FAA.
Bilal Tarebhat, un jeune coureur
de demi-fond fraichement émoulu des rangs des juniors (20 ans dans un mois) sera,
selon la fédération, aligné sur le 5 000 mètres (où il aura pour compagnon
et adversaire le champion d’Algérie de cross-country, Mohamed Merbouhi) d’un
meeting qui se déroulera le 28 mai à Lyon. Une compétition qui sera riche de la
participation algérienne avec 4 coureurs alignés sur le 1 500
mètres : Takyeddine Hedili, Ali Messaoudi (8.34 au 3 000 mètres
steeple dernièrement), Abdelhamid Zerifi (8.31.08 en 2015, également au
3 000 steeple) et Amine Cheniti (3.49 au 1 500, en Allemagne et 3.43.89
aux championnats de France interclubs Elite , il y a quelques jours). Notons
que Hedili et Cheniti ne figurent pas dans le « top 10 »
2015 des courses de demi-fond.
Le
communiqué de la fédération où la confusion s’est confortablement installé fait
dire à Tarebhat (7ème performer national du 10 000 mètres en
2015 en 30.56.72) que « c’est
sa première sortie de niveau cette année » tout en rappelant qu’ « il
a déjà participé à quatre épreuves à Alger et Batna sans pour autant réussir
des très bons chronos à l’exception de celui du 10 000 m », une
distance sur laquelle, dit-il « j’ai
réalisé les minima des championnats méditerranéens en 29.54 contre 30.15 ».
Tarebhat est
un
des grands espoirs du demi-fond algérien. Un de ceux qui, après quelques
sélections en équipe nationale junior, a assimilé le discours de ses aînés.
C’est avec une pertinence certaine qu’il observe que, en ce début de saison,
les courses auxquelles il a participé en Algérie (en précisant bien pour les
auditeurs-lecteurs qui ne maîtriseraient pas la langue qui se pratique dans les
milieux nationaux de l’athlétisme algérien) «étaient tactiques » et que « le
plus important c’était de gagner et non pas de faire un bon temps».
Le chrono étant réservé pour les épreuves à l’étranger.
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