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trangement, c’est présentement, après un départ retardé puis un retour
anticipé de l’entraîneur et du kiné de Lahoulou, que le président du COA se
rend compte qu’il a été berné par des entraîneurs nationaux (et par la DTN) qui
exercent un chantage sur les institutions sportives nationales. Comme cela fut
le cas pour T. Makhloufi, la préparation d’A. Lahoulou a été amputée, d’une
partie de la durée du stage programmé, de la présence de ses accompagnateurs
officiels.
Ce retour n’est pas anodin. Pendant une dizaine de jours, Lahoulou
s’est retrouvé seul. Ce qui était impensable, inconcevable, inadmissible pour
T. Makhloufi est devenu, par un tour de magie méthodologique inexplicable pour
le commun des mortels, possible pour Lahoulou qui, contrairement au champion
olympique, concourt dans une épreuve où la technique de passage des haies, le
respect de la fréquence et de la longueur de la foulée sont importants.
Au début de l’année 2015, T. Makhloufi n’avait pas attendu le feu vert
des autorités pour se rendre aux Etats Unis en compagnie…… d’un partenaire
d’entraînement et d’un kiné qu’il aurait pris en charge sur ses propres deniers
et qui durent rentrés plus tôt que prévu….faute d’argent. Après leur retour,
l’enveloppe fut débloquée par qui de droit. Sans que l’on sache s’il s’agit de
la fédération ou du comité olympique.
Le groupe Lahoulou, à en croire la « mise au point »
de la FAA, aurait épuisé les fonds qui lui ont été alloués. Prétendument pour
permettre au hurdler de bénéficier d’une prise en charge dans un établissement
de soins sportifs de très haut niveau reconnu mondialement, Aspitar. Cet
incident, devrez nous inciter à nous interroger sur justement le budget octroyé
à ce stage. Il nous a été affirmé (il y a quelques semaines bien avant que la polémique Lahoulou ne soit
portée à la connaissance du public et ne soit évoquée lors d’une conférence de presse, dans laquelle
ont été associés le COA et le MJS, laquelle a permis la mise à jour d’une
rébellion d’entraineurs nationaux envisageant de boycotter la préparation
managée par le COA), par un entraîneur qui n’est plus en odeur de sainteté au
niveau de la DTN à laquelle il a appartenu pendant plusieurs années, que les
stages organisés pour la préparation de Larbi Bourraâda comportaient deux
rubriques particulières : la complémentation alimentaire et les soins.
Deux rubriques dont le montant se chiffreraient en milliers d’euros. Nous
supposons que ce ne fut pas le cas pour Lahoulou.
Ceci étant dit, la débandade au
niveau de la FAA a débuté (certains diront qu’elle s’est accentuée) quasiment
avec le début du mandat de l’actuel président arrivé à cette fonction au moment
où sa propre fille Zahra et le décathlonien
Larbi Bourraâda étaient suspendus, pendant 2 ans (juin 2012-juin 2014), de
toutes compétitions d’athlétisme. Faisant fi des contraintes que cela implique,
la fédération a continué à intégrer ces deux athlètes dans ses programmes de
préparation et aurait été destinataire d’une mise en garde de la part de la
fédération internationale. Quand on sait (rétrospectivement) que la gestion du
dopage par l’IAAF n’a pas été un modèle du genre, on se demande si la
fédération algérienne n’avait pas franchi des limites implicites et acceptables
que se seraient gardés de transgresser ceux qui sont aujourd’hui au ban de l’athlétisme
international.
Certains détracteurs d’Amar Bouras (président de la fédération et père
de Zahra) et d’Ahmed Mahour Bacha (entraîneur de Larbi Bourraâda) observent
cette situation, considérée par eux, comme anormale qui a fait qu’A. Bouras ait
confié l’entraînement de sa fille à un entraîneur plutôt porté sur les épreuves
techniques et que celui-ci ait obtenu avec cette athlète des performances de
niveau international (championne d’Afrique du 800 et 1.58… sur cette distance)
que des entraîneurs spécialisés en demi-fond n’ont pas été capable de réussir
avec leurs athlètes. La conclusion à laquelle ils ont abouti est qu’Ahmed
Mahour Bacha n’avait été qu’un homme de paille. Amar Bouras aurait, dans leurs
explications proposés à tous vents,
conçu les programmes d’entraînement qu'Ahmed Mahour Bacha faisait appliquer. Ce
sont ces mêmes détracteurs qui notent également que Zahra Bouras est revenue se
préparer avec son père quelques mois avant les jeux olympiques de Londres. Pour
clôturer un partage d’activités et de primes.
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