mercredi 1 août 2018

Migration des athlètes, Contraintes d’un club formateur



Jusqu’à cette année, la nuée des clubs formateurs a toujours été grugée, bernée, envoyée sur les roses par les responsables des institutions sportives institutionnelles sensées, par missions légalement conférées, encadrer juridiquement le mouvement sportif, le fonctionnement des clubs. Au cours de l’histoire de l’humanité et des sociétés qui la constitue la lutte du pot de terre contre le pot de fer a toujours été à l’avantage des plus forts.
Dans la mouvance sportive qui ne peut échapper à ce phénomène, ce sont les  clubs nantis sur tous  les plans qui, de tous temps, ont été considérés comme les plus représentatifs, les plus présents sur les terrains de la performance attirant l’attention du commun des mortels, de la puissance publique appréciant à la lettre le précepte de base de l’univers de la finance fondé sur la présentation de garanties qui ici sont celles fournies via des résultats logiquement réalisables. Les empires ne se sont-ils pas formés sur la domination des peuples fournisseurs de serfs, d’esclaves ?
Le signal de la révolte des gueux, des mal-aimés (appréciés toutefois lorsqu’ils versent leur dîme au  développement dans un dispositif de servage adapté au monde moderne) a été donné par le Mawaheeb Athlétic de Constantine (le MAC) dont la caractéristique principale est d’être l’enfant chéri de Hassiba Boulmerka.  
Hassiba Boulmerka est la créatrice, la présidente et la bailleuse de fonds quasi exclusive d’une association  sportive spécialisée en athlétisme sortie, comme tant d’autres, du néant. En 9 années, le MAC a su surmonté les embuches qui se sont dressées sur ses pas. Ce qui n’a pas toujours été possible pour les autres clubs. Le statut de Hassiba Boulmerka a fait la différence en brandissant l’étendard de la révolte.
Comme tous les clubs nouvellement créés, le MAC a rencontré des difficultés de structuration, en ressources humaines, en financement. Même si sur ce dernier plan, la présence de Hassiba Boulmerka a su et permis de pallier aux astreintes et autres contraintes administratives préexistantes à l’attribution des subventions étatiques par les autorités locales (APC, APW, DJS, etc.). Reconnaissons que ceci n’est pas à la portée des clubs naissants obligés de végéter dans leur infortune le temps de l’arrivée de la première subvention.

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