Jusqu’à cette année, la nuée des
clubs formateurs a toujours été grugée, bernée, envoyée sur les roses par les
responsables des institutions sportives institutionnelles sensées, par missions
légalement conférées, encadrer juridiquement le mouvement sportif, le
fonctionnement des clubs. Au cours de l’histoire de l’humanité et des sociétés
qui la constitue la lutte du pot de terre contre le pot de fer a toujours été à
l’avantage des plus forts.
Dans la mouvance sportive qui ne
peut échapper à ce phénomène, ce sont les
clubs nantis sur tous les plans
qui, de tous temps, ont été considérés comme les plus représentatifs, les plus
présents sur les terrains de la performance attirant l’attention du commun des
mortels, de la puissance publique appréciant à la lettre le précepte de base de
l’univers de la finance fondé sur la présentation de garanties qui ici sont
celles fournies via des résultats logiquement réalisables. Les empires ne se
sont-ils pas formés sur la domination des peuples fournisseurs de serfs,
d’esclaves ?
Le signal de la révolte des
gueux, des mal-aimés (appréciés toutefois lorsqu’ils versent leur dîme au développement dans un dispositif de servage
adapté au monde moderne) a été donné par le Mawaheeb Athlétic de Constantine
(le MAC) dont la caractéristique principale est d’être l’enfant chéri de
Hassiba Boulmerka.
Hassiba Boulmerka est la
créatrice, la présidente et la bailleuse de fonds quasi exclusive d’une
association sportive spécialisée en
athlétisme sortie, comme tant d’autres, du néant. En 9 années, le MAC a su
surmonté les embuches qui se sont dressées sur ses pas. Ce qui n’a pas toujours
été possible pour les autres clubs. Le statut de Hassiba Boulmerka a fait la
différence en brandissant l’étendard de la révolte.
Comme tous les clubs nouvellement
créés, le MAC a rencontré des difficultés de structuration, en ressources
humaines, en financement. Même si sur ce dernier plan, la présence de Hassiba
Boulmerka a su et permis de pallier aux astreintes et autres contraintes
administratives préexistantes à l’attribution des subventions étatiques par les
autorités locales (APC, APW, DJS, etc.). Reconnaissons que ceci n’est pas à la
portée des clubs naissants obligés de végéter dans leur infortune le temps de
l’arrivée de la première subvention.
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