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vec le cas Triki (mais aussi d’autre chroniques) nous avons ouvert une brèche dans le monolithe
qu’est la fédération algérienne d’athlétisme. Des réactions, des commentaires les
ont accompagnés. Des parents, des dirigeants, des entraineurs nous ont appelés. Beaucoup pour se plaindre, d’autres pour
compléter notre information.
Parmi nos interlocuteurs figure Réda Abdenouz. Un athlète des années
80-90 (la génération des Boulmerka, Morceli) qui s’est rappelé à notre bon
souvenir. Un Réda (que nous avions éreinté lors de son retour précipité des
Etats Unis (à la fin de l’année 88) où, n’ayant pu supporter les conditions
qu’il y trouva, laissa au Riverside Collège ses compagnons d’aventures,
Noureddine Morceli et Lotfi Khaida et qui nous prouva, avec le soutien de Fethi
Benachour, qu’il avait du caractère) qui a appelé du Qatar où il est installé
et où il exerce le métier d’entraineur d’athlétisme.
Réda appelait pour apporter quelques clarifications au sujet de la
chronique « Préparation en altitude, Athlètes en danger »
dans laquelle son fils Ramzi était cité parmi
les membres du groupe athlètes
s’étant dirigé vers l’Ethiopie pour s’entrainer en haute altitude sous la coupe
de l’entraineur controversé, Aden Djamaa. Comme de bien attendu, Abdenouz se
fit le défenseur de son collègue placé, par les autorités qataries, à la tête
du groupe de coureurs de demi-fond de l’émirat en prévision d’une bonne récolte
de médailles aux championnats du monde d’athlétisme qui sera organisé dans ce
pays riche en pétrodollars. Le corporatisme, la proximité jouaient à plein.
L’inquiétude générale provoquée par la suspicion de dopage qui entoure le
groupe Djamaa et les athlètes Ethiopiens fut évoquée et fit l’essentiel de la
discussion jusqu’à ce que Réda, dans le feu de la discussion, laissa
échapper : « Cheikh pense tu sérieusement que je paie pour
faire courir le risque à mon fils d’être accusé de dopage ». Si
cette phrase ne blanchit pas Djamaa de tous les soupçons qui l’accompagnent,
elle permis d’aborder un autre thème. En
effet, pour nous et pour tous les lecteurs de cette chronique et des autres
titres de la presse nationale, le quatuor (Bettiche, Belferrar, Hathat et
Abdenouz Ramzi) s’était déplacé vers les hauts plateaux de la « Corne
de l’Afrique » sous les bons auspices de la fédération et donc aux
frais du contribuable.
De notre entretien avec Réda nous avons retenu que Djamaa LUI aurait
fait une faveur en acceptant Ramzi dans son groupe d’entrainement, signifiant
par là même que le coach sélectionnait les athlètes rejoignant son groupe avant
que Réda Abdenouz, sur notre insistance, ne nous explique qu’il avait payé les
frais de stage (40 dollars/jours) et le billet d’avion Alger-Doha puis de Doha
vers Addis-Abeba.
Le « Top 10 » confectionné par la FAA indique
que Abdenouz Ramzi (né en 93) est plus jeune que ces deux rivaux (nés tous deux
en 91) et qu’il occupe la septième place de cette compilation (qui n’indique pa
la date de naissance de tous les athlètes recensés) avec un chrono de 1.47.72
intéressant pour athlète qui n’a certainement pas atteint la plénitude de ses
capacités. A titre de simple comparaison, Hattat est classé à la seconde place de
ce bilan avec 1.45.79 et Belferrar en occupe la 4éme place en
1.46.83.
A l’instar de Triki, la nouvelle génération des jeunes talents
(minimes et cadets) le soutien vient essentiellement des parents et du comité
olympique algérien qui donne les moyens aux jeunes athlètes afin qu’ils
représentent dignement le pays aux jeux de la jeunesse (africains et mondiaux)
de 2018. La page Facebook de la FAA diffusant la liste des athlètes retenus
pour les stages organisés pendant les vacances de printemps qui viennent de
débuter, l’indique clairement.
Cet allégement des charges de la FAA est compensé par l’inflation des
primes de résultats accordés aux meilleurs athlètes du challenge de
cross-country et de courses sur route.
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