Depuis une semaine environ, on assiste au sein de la
communauté athlétique à un emballement des événements. A un grand
chambardement. A un cataclysme qui a mis la FAA ses dessus-dessous.
Après l’annonce du
président Bouras de ne pas se présenter pour un second mandat, puis
l’approbation des bilans moral et financier par une assemblée générale
ordinaire qui s’est tenue le 26 février dernier - sur la tenue de laquelle nous
serons sans doute appelé à revenir après l’assemblée générale élective (qui se
déroulera dans quelques jours) laquelle infirmera ou confirmera une tendance
que nous croyons avoir vu à l’œuvre, celle de l’absentéisme des membres de
l’AG : 20 membres n’ont pas daigné honorer de leurs présences de
importante rencontre de la famille de l’athlétisme tandis qu’une trentaine a
fait défection au moment des votes- des informations gravissimes ont circulé.
La première de ces
informations est la suppression, de dossiers, de fichiers, de données diverses
et multiples contenues dans le micro-ordinateur de la secrétaire de la
fédération. Il se dit d’une manière trop récurrente pour qu’il n’y ait pas un
semblant de vérité que celle-ci aurait, le lendemain matin de l’AGO, découvert
cette catastrophe que certains n’ont pu s’empêcher d’assimiler à un sabotage et
d’autres à un exemple d’une politique de la terre brûlée qui ne dit pas son nom.
Curieusement, des cadres du ministère alertés sur - ce que quelques-uns
voudraient considérer comme « un incident de parcours »
malheureux dans une période de transition, dans le passage de témoin entre le
bureau fédéral sortant et un autre qui n’est pas encore élu - se sont déplacés
à la maison des fédérations pour y constater les dégâts et auraient remarqué le surlendemain d’abord
la disparition effective des données puis leur restauration miraculeuse.
Ce qui a été identifié par certains commentateurs comme étant
un « formatage du disque dur » aurait eu pour conséquence
d’entraîner la disparition (sans laisser de traces) de l’histoire (administrative
et comptable) numérisée de l’athlétisme algérien.
La résultat de ce qui serait un acte de malveillance a été
l’interdiction prononcée par le ministère de la jeunesse et des sports
d’accéder aux locaux de la fédération. Une interdiction qui prendra fin avec
l’élection du prochain bureau fédéral.
D’ici à l’élection toute proche (moins d’une semaine), seul
le secrétaire général (en charge de la préparation de l’AGE) serait autorisé à
y pénétrer en présence de cadres du ministère qui lui ouvriraient les portes le
matin à 10 heures et les fermeraient en
fin de journée, à 14 heures 30.
Cette décision du ministère est appréhendée dans les milieux
sportifs comme un véritable camouflet infligé aux cadres permanents de la
fédération nommés par le MJS qui, suite à cet incident déplorable, auraient
perdu leur crédibilité, et ne seraient plus en odeur de sainteté.
L’interprétation quasi-généralisée, à l’heure où nous
écrivons, est que la FAA sera (après la tenue de l’AGE) l’objet d’un vaste
mouvement de personnel touchant essentiellement les cadres affectés. Des cadres
dont la responsabilité serait impliquée dans la stagnation de la discipline.
L’actuelle composante du bureau fédéral serait également
sujette à un assainissement généralisé. En attendant que leur sort soit connu,
il apparaitrait que le président de la ligue de Djelfa, qui fut le chef de la
délégation algérienne aux championnats du monde de Moscou (2013), a été déclaré
inéligible au bureau fédéral de la fédération algérienne des sports scolaires
pour lequel il a présenté sa candidature.
Bien que les raisons de son inéligibilité n’aient pas été
médiatisées, il semblerait (selon les porteurs de messages de mauvaise augure)
que se soient ses actes, en tant que responsable de la délégation (rétention
au-delà des délais légaux des devises à restituer au Trésor Public et
l’importation de produits pharmaceutiques douteux objets de dossiers qui auraient
été traités en leur temps par l’inspection générale du MJS et aurait conduit à sa suspension de ses
activités au sein de la FAA avant réintégration-réhabilitation par le bureau
fédéral) qui seraient à l’origine de cette décision.
Les animateurs de la vie athlétique anticipent une décision
ministérielle d’inéligibilité de l’ensemble des membres du bureau fédéral qui
n’auraient pas su empêcher (ou au moins limiter) les dérives.
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