Il faut comprendre le discours des critiqueurs du MAC et le contexte dans lequel s’inscrit la polémique. Elle est à décrypter à l’aune du désenchantement des uns, du désengagement de l’Etat, de l’asséchement des flux financiers, de l’incapacité des ténors déchus à reprendre pieds dans la normalité qui s’est transformée en anormalité.
La gloire préfabriquée et les moyens qui l’accompagnaient sont passés. Un cycle (après bien d’autres aussi enrichissants à tous points de vue) s’est achevé en queue de poisson avec la déroute de Rio de Janeiro.
L’échec de Rio (par rapport aux pronostics aventureusement formulés), que l’on tenta déjà de dissimuler par le recours à des polémiques stériles et dilatoires, a eu pour aboutissement la mise à l’écart de certains de ces leaders et leur départ vers d’autres cieux.
Le retour, après une expérience écourtée, de ces mêmes critiqueurs véhéments a coïncidé avec le summum de la polémique culminant après le retour de la délégation algérienne des Jeux Méditerranéens de Tarragone et surtout la conférence de presse donnée par la cheffe de délégation, Hassiba Boulmerka (encore elle !) dont les interventions excitent les esprits.
Au cours de la dernière décennie, avant l’atterrissage catastrophique de la caravane olympique brésilienne (rehaussée cependant par la double médaille argentée, au demeurant dissimulatrice, de Toufik Makhloufi), le discours fédéral, porté haut et fort par la DTN présente dans tous les dérapages qui ont été recensés, avait classé le soutien étatique en deux catégories d’athlètes.
Plus exactement, la liste du soutien fédéralo-ministériel était restreinte à une si courte liste qui ne comportait que deux noms : Toufik Makhloufi et Larbi Bouraâda. Chacun d’eux remplissaient une des deux classes.
Les autres internationaux se partageaient le peu du reste à…..partager. Les miettes d’un festin pantagruélique facturé en euros expliquant comment un entraîneur aurait avancé des fonds pour organiser un stage en faveur de son athlète lequel prétendit, des mois plus tard après la Bérézina brésilienne, lorsque la polémique olympique se fut éteinte, ne pas être informé des subtilités de l’aide étatique. Sans le savoir, il ressuscitait une antienne déjà entendue sur les pratiques de certains entraîneurs spoliant leurs athlètes de leurs droits légitimes.
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