Nous noterons, à simple titre de
rappel, que les « championnats Open » ont souvent
connu, par le passé, une participation étrangère. La différence est que
celle-ci transitait par le canal des échanges sportifs entre fédérations et non
par l’appartenance à des clubs.
Les détracteurs du MAC (très
motivés pour attenter à la parole et à l’action de Hassiba Boulmerka) ont
soutenu sur les réseaux sociaux que le MAC aurait participé à l’ « Open »
avec 15 athlètes Tunisiens. C’est donc l’importance numérique (plus que tout
autre aspect) de la délégation tuniso-constantinoise qui a déclenché la
controverse.
Là aussi, la nouveauté que l’on
doit au MAC a été perturbante. Elle a fait que ce club, occupant la deuxième
place au classement des médailles derrière l’incontournable GSP dont les
pratiques de recrutement sont connues de tous depuis des décennies, est en
capacité d’améliorer sa position (il ne fait aucun doute à présent que les
résultats de l’ « Open » vaudront certainement au
MAC de grimper dans la classification des clubs dans le « Top
5 » si ce n’est le « Top 3 »).
Nous remarquerons que, malgré les
récriminations des clubs et des entraîneurs adeptes du statu quo, l’action du
Mouloudia avait été providentielle pour l’athlétisme de haut niveau lorsque le
club pétrolier vint à se substituer (directement ou indirectement) à
la fédération ou en intervenant en soutien à son action et que ce club et son
successeur (le GSP) se comportait en racoleur.
La classification des clubs
n’étant pas présentement notre préoccupation première, nous attendrons sa
publication pour procéder à la vérification de ce pronostic quasi-certain
compte tenu des critères élitistes de
classification retenus par l’instance fédéral et ses extensions.
Lorsque nous évoquons l’innovation,
nous faisons référence à l’exploitation par le MAC d’une faille des règlementations
techniques et juridiques adoptées par la fédération algérienne d’athlétisme. Ou
plus exactement à l’absence de prise en charge juridique de la situation à
laquelle se trouvent confrontés les clubs et la fédération.
Jusqu’à cette saison sportive,
aucune clause n’interdisait cette pratique consistant à faire établir une
licence pour cette catégorie d’athlètes ne disposant pas de la nationalité
algérienne. En athlétisme, l’Algérie n’a pas été un pays de migration sportive.
Hormis, le football bien entendu et les sports collectifs.
Rappelons (c’est le revers de la
médaille) que le précédent bureau fédéral (dont quelques membres ont conservé
leurs sièges au sein de l’actuel bureau où ils occupent aujourd’hui des
positions de responsabilité) avait interdit la possibilité de la « double
licence » algérienne et étrangère aux….athlètes algériens si ceux-ci
n’avaient pas obtenu l’accord préalable de la fédération.
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