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es « regards » que nous
avons porté (juste avant l’interruption de la publication de cette chronique)
sur l’athlétisme, nous a valu un courrier inattendu qui dépasse en nombre les
échos que nous avons pu recevoir à propos de nos chroniques consacrées au
football et au mouvement sportif national tout en n’atteignant pas toutefois le
nombre de lectures de nos amis du sport pour handicapés.
Deux « regards »
ont marqué les esprits : le premier de ces « regards »
qui se voulait comme une sorte d’un survol temporel et factuel très rapide de
la discipline sportive ayant donné les plus grandes satisfactions en matière de
titres et de médailles aux championnats du monde et aux jeux olympiques et la dernière chronique sur cette thématique qui
nous a incité, à notre corps défendant, à nous arrêter (plus qu’il n’aurait
fallu) sur cet acteur de l’athlétisme national, mi- ange et mi- démon, qu’est
le sulfureux Ahmed Mahour Bacha semblant être l’objet d’une répulsion nettement
affirmée.
A ceux (très nombreux)
qui nous reprochent « de tenir le bâton par le milieu »,
nous dirons simplement que c’est le plus bel hommage qui puisse nous être fait.
Le portrait que nous avons tracé de ce personnage controversé serait donc assez
équilibré, présenterait une certaine forme d’objectivité qui n’aurait pas
l’agreement de ses détracteurs et de ceux du bureau fédéral et/ou de la DTN
dont il serait l’éminence grise. Comme si nous devions nous impliquer
directement dans des combats qui ne sont pas les nôtres en lieu et place des
membres des assemblées générales et des acteurs directs de l’athlétisme
national qui eux se plaisent dans la position des majorités silencieuses.
Ahmed Mahour Bacha se
présente aujourd’hui comme l’alter ego plus qu’édulcoré d’Amar Brahmia (aussi
décrié en son temps). Celui-ci, aux
inestimables talents de négociateur, de discoureur et d’animateur sut, en dépit
(ou en raison) de son opposition idéologique permanente aux bureaux fédéraux
qui se sont succédés, mettre toutes ses qualités intellectuelles, sa
connaissance de l’athlétisme national et international, sa position au sein de
Sonatrach et du MCA (GSP) au service de la promotion, du développement et de la
réussite de la première discipline olympique.
De par sa position de
soutien indéfectible des fédérations passées, Ahmed Mahour Bacha aurait été un
opposant déclaré d’Amar Brahmia dont il n’a malheureusement pas atteint le
succès…..malgré les moyens mis à sa disposition par les fédérations successives.
En vérité, c’est le
principal reproche qui lui est fait. En plus d’avoir étouffé le potentiel des
entraîneurs de la base privés de l’accompagnement, jusqu’à leurs limites
cognitives, des talents par eux découverts. Il aurait par des pratiques
dictatoriales et népotiques, empêché la percée de jeunes sportifs et le
perfectionnement de leurs entraîneurs.
Le défoulement de
cette passion entravée et ne pouvant être dévoilée dans les augustes assemblées
générales de la FAA - puisque les acteurs principaux (ou du moins ceux qui
pourraient en parler en connaissance de cause n’y ont pas accès - se
manifeste par des propos vulgaires, des insanités indignes de ceux qui sont
présentés comme « éducateurs » entendus dans les abords
des compétitions sportives, montre que la limite réellement supportable par eux
est atteinte, si ce n’est dépassée.
Plus que par le passé,
les dirigeants de clubs et, avec plus de force, les entraîneurs se plaignent d’une politique qu’ils qualifient de « des
deux poids et deux mesures » écartant des stages nationaux (et surtout
internationaux) de préparation les entraineurs présentant quelques qualités, privant
les jeunes athlètes de talents de l’intérieur du pays de l’aide fédérale s’ils
ne rejoignent pas la capitale et précipitant dans le précipice de la dérive
sociale ceux (les plus fragiles) éblouis par le miroir aux alouettes que l’on agite
devant leurs yeux émerveillés par les promesses.
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