mercredi 14 février 2018

Youssef Belaili (8), Belaili trompe les ténors

Il a été rapporté par les supporters et les partisans de l’USMA, que ce montant proposé par le club algérois, dans la perspective au cas où la l’offre aurait été acceptée par Angers, aurait été déboursée par un partenaire à l’étranger (malheureusement ou opportunément non identifié) de la myriade de sociétés formant le groupe ETRHB ou étant en relation avec celui-ci ou ses filiales.

Cependant, il est à observer que lorsque le document en question fut publié sur les réseaux sociaux, les droits de propriété du joueur détenus par le SCO Angers avaient été déjà transférés au club tunisien (l’Espérance de Tunis) au sein duquel Belaili avait déjà évolué lors de sa première tentative de joueur professionnel à l’étranger. La proposition n’avait été qu’un coup d’épée dans l’eau….après que la balle eut été tirée.

D’autant que le montant mirifique convenu entre les deux parties (SCO Angers et ES Tunis), pour un transfert définitif du joueur, représentait environ le tiers de la proposition de l’USMA (350 000 euros). Une somme qui aurait provoqué des regrets chez le président du club angevin dont il se dit qu’il serait une connaissance ou une relation d’affaires du président de l’USMA. Mais, on rapporte tant de choses sur ce dernier.

A ce moment crucial des péripéties fort nombreuses ayant marqué ce transfert réussi pour l’EST et avorté pour les deux clubs algérois, les deux sociétés sportives par actions algériennes, peu préoccupées par ce que sera la situation du joueur, ont complétement oublié que Youssef Belaili ne peut se voir attribuer une licence et jouer en championnat de Ligue 1….puisqu’il est encore sous le coup d’une suspension courant jusqu’au mois de septembre 2019.

C’est ce point qui rend incompréhensible tout le tintamarre. Les deux clubs sont-ils en mesure de permettre la réinsertion du joueur dans le circuit professionnel algérien ? La question est posée.

Après que les trois parties (Angers, Tunis et Belaili) se soient entendues, le joueur expliqua, dans une interview, qu’il était pressé de jouer et qu’il aurait accepté d’intégrer n’importe lequel des deux clubs algériens pour peu que celui-ci  ait réussi à racheter le  contrat signé avec Angers.

La question du prêt avait été abordée entre le joueur et le président du club angevin. Cette perspective a été rejetée par Belaili qui voulait quitter le club. La proposition mouloudéenne ayant été considérée comme dérisoire, le président angevin était tenté par un prêt à l’USMA.

L’interview de Belaili ajoute à la confusion car elle n’explique pas suffisamment le déroulement des événements et le complique. On apprend en effet que c’est le joueur lui-même qui aurait racheté sa liberté d’action. Ses propos sont catégoriques. Il déclare qu’au cours d’une discussion avec son président, il lui aurait dit : « …… que je voulais avoir mes papiers et choisir moi-même l’équipe avec laquelle je voulais jouer ».

Ce passage indique, confirmé par cet autre extrait dans lequel il affirme que « J’ai même été jusqu’à lui proposer ma libération contre l’argent que j’avais encaissé à Angers et que je gardais sur mon compte en France »), que Youssef Belaili s’est moqué  de tout ce beau monde.


Lorsque l’USMA proposa le million d‘euros, Belaili était dégagé de ses obligations avec le SCO Angers et avait choisi d’aller à Tunis. Il précise par ailleurs qu’il avait remis le chèque, contrepartie de sa libération, au président d’Angers le jour où le manager général du MCA, Kaci Saïd, s’est déplacé en France pour tenter d’emporter leur adhésion à la proposition mouloudéenne. Même la photo avec le maillot du MCA semble avoir été la suprême supercherie. Comme le furent les déclarations postérieures des uns et des autres. Si bien sur les propos de Belaili sont dignes de foi.   

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