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vec l’« opération Rial » (comme le nom de la
monnaie dominante du Golfe arabique) visant à prouver les allégations qui
enveloppent la réussite d’Aden Jama, ce sont les nations de l’hémisphère Nord -
influencées par les puissances de l’argent elles-mêmes marquées indélébilement
par le matérialisme issu des schismes religieux nés de la matrice
judéo-chrétienne, du catholicisme romain - qui donnent les coups et régentent la
société humaine.
Elles rejoignent, dans leurs extrémismes ultra-conservateurs, les dérives des Haschischins du « cheikh
El Djebel » d’El Alamout, groupe sectaire, consommateurs
frénétiques de ce haschisch procurateur d’élévation spirituelle, d’énergie
combattante, dissipant le sentiment de peur que l’on peut ressentir face au danger de mort. A nouveau
s’insinue la mécanique de domination des autres via les conservatismes
religieux et sociétal, les pratiques sectaires, les forces du pouvoir, la
possession du nec plus ultra, la technologie la plus récente. Haschischins,
anglicans, méthodistes, etc. sont unis dans un même combat : la prise du
pouvoir multiforme.
On sait peu de choses aujourd’hui sur les résultats de la descente
policière et douanière de Sabadell. Bien évidemment, les interpellations, les
gardes à vue, les interdictions de sortie du territoire espagnol de trois personnes
(Aden Jama lui-même, le kiné marocain et l’athlète qatari d’origine somalienne Abdallah
Musaeb) ont été médiatisées à grand renfort de cors, de trompettes et de
tambours. Comme l’a été la découverte de produits ne figurant pas sur la liste
officielle AMA des produits dopants (mais
interdits) en Espagne ainsi qu’une quantité importante de seringues usagées que
l’on suppose avoir permis l’injection d’EPO. Mais, jusqu’à présent aucune
certitude permettant d’incriminer directement Aden Jama qui….. pour l’instant,
s’en tire à bon-compte. En attendant les conclusions de l’enquête policière,
des analyses des laboratoires et plus tard de la décision de la justice.
Pour l’heure, nous retiendrons qu’Aden Jama est enserré dans les
mailles de ce que l’on pourrait qualifier de filet marocain. Comme tout
entraîneur qui réussit un peu trop bien, Aden Jama a été l’objet de multiples
suspicions qui seraient restées à l’état de soupçons si deux athlètes d’origine
marocaine (Layla Traby naturalisée française et Hamza Driouch ayant pris la
nationalité du Qatar) n’avaient pas été sanctionnés pour dopage. La première
pour détention d’EPO et ensuite un contrôle positif à ce même EPO. Le second
pour des anomalies sur son passeport biologique alors qu’il n’avait pas quitté
les rangs de la catégorie des juniors (U20).
L’irruption d’un kiné marocain (Mounir Ouakir) en tant que personne
interpellée dans le cadre de l’ « opération Rial »
n’est pas surprenante. Nous dirons qu’au contraire, qu’à travers ces liens qui
naissent dans l’inconscient à la suite de faits que rien apparemment ne
rapprochent, elle fait partie de ces événements qui semblent couler de source,
ne surprennent guère et surtout ne devrait surprendre personne. En effet,
l’athlétisme marocain – tout comme les athlétismes russe, jamaïcain, kenyan,
éthiopien, turc, espagnol, italien, grec et depuis peu les pays du Golfe - est
visé par une forte suspicion de pratique systématisé de dopage par les
instances mondiales de l’athlétisme (IAAF) et de lutte contre le dopage (AMA)
placées sous la direction d’anglo-saxons.
Les coïncidences, dans le domaine du dopage, sont nombreuses. La liste
des Marocains, répartis en deux catégories
à savoir ceux ayant conservé leur nationalité d’origine et ceux ayant
acquis celle des pays qui les accueillent (Espagne, France, Belgique, Qatar,
etc.), est longue. Aussi longue que la liste des athlètes Russes, Kenyans,
Indiens, Turcs mis au ban de la société sportive.
Etonnamment, au cours de la période qui a vu l’action policière et
douanière catalane, la presse marocaine et les instances sportives, marocaine
(FRMA) et mondiale (IAAF et AMA), sont intervenues quasi-simultanément pour
sensibiliser sur la question du dopage, demander ou lancer des enquêtes en
territoire marocain et européen. Faisant aussi remonter à la surface des
affaires classées et la présomption d’existence d’un réseau de commercialisation
de produits dopants dans lequel seraient impliquées des champions et dont les
plaques tournantes seraient Ifrane et Font Romeu.
Chaque information sur le dopage est dans l’athlétisme algérien
l’occasion de régler ses comptes avec des rivaux. Ahmed Mahour Bacha a profité
de l’opportunité offerte pour lancer (sur Facebook) des fléchettes en direction
d’Amar Brahmia, l’actuel président de la commission de préparation olympique
qui, du temps où il était encore au Mouloudia d’Alger, avait pour habitude de
mener ses coureurs de demi-fond s’entraîner sur les installations marocaines.
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