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epuis notre ermitage confortable sous cet olivier
éloigné des centres de décisions et des dissensions, il est quasiment
impossible de vérifier toutes les informations qui nous parviennent. Toutes les
sources (nous alimentant régulièrement et de manière accrue ces derniers temps)
nous incitent à penser que nous avons touché des sujets sensibles intéressant
diablement nos lecteurs. De surcroit, ces sources nous donnent l’impression
désagréable d’être impliquées dans les frasques de l’athlétisme. Ou de l’avoir
été.
A un titre ou à un autre, elles ont fait
partie d’un bureau fédéral, de la fédération, du système. Bien que prises
individuellement ces sources soient respectables, les enjeux que l’on perçoit
en arrière-plan, en filigrane écornent leurs crédibilités. Le bourbier se
transforme en de véritables sables mouvants. Chaque élément d’information (elle
n’est jamais complète) reçu est une véritable bombe (à neutrons) pouvant exploser au visage, si l’on n’y prête
attention.
Toutes paraissent grotesques, invraisemblables
et le restent jusqu’à ce que vous en ayez confirmation indirecte et encore une
fois incomplète. Les recoupements auxquels il est possible de procéder ne sont
jamais décisifs. Ce ne sont que des tendances qui toutefois laissent supposer
l’existence d’une embrouille.
Les réseaux sociaux, les articles des
confrères, les informations officielles diffusées par les organisations obligent
(malgré la démultiplication des sources et en raison de cette fragilité des
témoignages) à avancer sur la pointe des pieds, l’œil et l’esprit aux aguets
afin d’explorer l’horizon et éviter les champs de mines.
Les flux d’informations parvenant de la fédération algérienne
d’athlétisme ont laissé d’abord penser que Malek Lahoulou, au centre de cette
affaire qui (pour nous et surtout par facilité) porte son nom même s’il n’est
pas directement concerné par les faits, bénéficie d’un nouveau stage de
préparation qui, après son retour récent de Doha, l’envoie à Compiègne, dans la
région parisienne. Une ville que Jeanne d’Arc, Pucelle d’Orléans, contribua à
rendre célèbre.
Une ville lui servant (avec les athlètes qui l’accompagnent) de base de
rayonnement à travers l’Europe (France, Allemagne, Turquie) en vue de
participer à quelques meetings s’inscrivant dans sa quête des minimas pour les
Jeux Olympiques. Ses résultats de l’année 2015 n’étant apparemment pas pris en
considération. A moins que, selon la formule protocolaire, habituelle en
pareilles circonstances, faisant partie des traditions d’instabilités fédérales,
ils ne nécessitent confirmation avant le 11 juillet 2016. On ne sait trop car
la FAA n’a pas (à notre connaissance) communiqué sur le sujet tout en s’étant
alignée sur les minimas retenus par l’IAAF/CIO et en revenant sur les minimas
qu’elle avait un temps imposé !
Nous ne le dirons jamais assez, l’actuelle fédération est le royaume
de la confusion dont on se demande si elle est le produit de l’incompétence ou
si elle est entretenue à bon escient.
Le premier exemple que nous pourrions citer est celui de ce stage de
préparation de Compiègne dont on se surprend à s’interroger s’il s’agit d’un
stage fédéral, ministériel, olympique ou tout simplement de club tant
l’information publiée sur Facebook (page FAA « officiel ») est
équivoque.
Sans raison particulière, le grand communicateur fédéral nous indique
qu’il s’agit d’un stage concernant les athlètes internationaux licenciés au GSP
en quête des minimas pour les championnats d’Afrique et pour les jeux
olympiques. Une information qui en elle-même est intéressante mais ne répond
pas aux canons de l’information de la FAA qui avait gommé, lors de la
publication de la liste des athlètes juniors retenus pour les championnats
arabes de la catégorie, le nom des clubs auxquels les jeunes talents
appartiennent. Une manière adroite de dissimuler aussi ( ?) l’ascendant
pris sur l’athlétisme national (dans les catégories jeunes) par les athlètes de
la wilaya de Bejaïa monopolisant les médailles de vermeil algériennes.
Toutefois, nous relierons cette information anodine du stage à
Compiègne à une rumeur circulant « mal-ta-propos »
(sic) qui signale que des entraîneurs nationaux organiseraient, à la même
période, sur un même lieu, deux stages différents : un stage de l’élite
nationale (fédéral ? olympique ?) et un stage de club. L’élément
commun aux dossiers de sortie à ces deux stages étant le(s) entraîneur(s)
figurant dans les deux dossiers. Comme nous le précisons, il ne s’agit que
d’une rumeur certainement propagée par de mauvaises langues….permettant à l’imagination d’emprunter des chemins
détournés et escarpés.
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