En fait, en cette
soirée brésilienne marquant la fin de la première journée du décathlon, la plus
grande confusion règne. Dans le groupe de huit personnes, cinq sont impliqués
directement dans l’ « affaire de la voiture officielle » :
Bouraâda, son entraineur (Mahour Bacha), l’entraîneur-assistant (Hocine), le
DTN (Ahmed Boubrit) et enfin le kiné.
Les autres, Amar
Benida (entraineur de coureurs de demi-fond en lice) et les invités olympiques,
anciennement médaillés des jeux sont des supporters. Dans cette situation
saugrenue et d’une complexité rendue effroyable par les témoignages divergents,
ils sont au mieux des spectateurs avertis des…magouilles. Encore que la
position de certaines de ces personnes ne soit pas très claire. Il serait
illuminant de les situer par rapport à leur proximité avec le duo Bouras-Mahour Bacha.
Alors qu’un peu de
lucidité aurait été bienvenue en ce moment où la réactivité est importante, le
trio pouvait-il intervenir en présence du DTN ayant passé commande du véhicule
officiel ? Nous ne le pensons pas. Benida, sur le plan hiérarchique, est le
subordonné de Boubrit (dont on a tendance à oublier qu’il y a quelques années
il ne fut pas dans les bonnes grâces du président du COA) et un collègue très
proche de Mahour Bacha au point que certains propos lui sont préjudiciables.
Les deux anciens athlètes médaillés olympiques relèvent du comité olympique. Par ailleurs, il
est de notoriété publique que Mahour Bacha est le deus-ex-machina de la FAA.
Comme nous l’avons
indiqué précédemment, l’objectif (supposé de tous les membres de la délégation
algérienne) étant le bien être de l’athlète et le véhicule s’étant présenté
(dixit « Moh » Hocine), la solution la plus rationnelle
aurait été d’embarquer, comme initialement prévu, le trio composé de l’athlète,
de l’entraineur-assistant et du kiné. Les cinq autres empruntant la navette. Ce
qu’ils auraient certainement fait sans cette histoire de voiture officielle. Et
qu’ils feront après une longue attente imposée à Bouraâda.
Si l’on envisage que
le véhicule ne s’est pas déplacé, il aurait était tout à fait normal que,
compte tenu des circonstances et de l’urgence signalée, le quatuor (Boubrit,
Mahour Bacha et le kiné) cotise pour payer le prix de la course ou qu’une seule
personne (Boubrit et/ou Mahour Bacha) avance (le trésorier de la délégation est
sur place et a procédé à des remboursements de frais engagés par des athlètes) le
montant de la course. Souvenons-nous que, compte tenu de sa situation de
clandestin (du point de vue du dossier de sortie), « Moh »
Hocine est censé être sans le sou. Son
statut le rattrape ou, dans cette situation, le protège.
Nous observerons aussi
que l’argent de poche obtenu dans le cadre du dossier de sortie en vue des
championnats du monde indoor de Portland pour lesquels Bouraâda a déclaré
forfait n’a pas été restitué (il le sera
bien plus tard, en infraction à la réglementation des changes édictée par la
banque d’Algérie obligeant le bénéficiaire à restituer le montant dans les huit
jours qui suivent, au début du mois de novembre) et qu’il a été conservé par
devers eux par les trois concernés de cette compétition (Mahour Bacha, « Moh »
Hocine et Bouraâda). Par ailleurs, nous rappellerons que le montant attribué
uniformément à chacun des membres de la délégation olympique est de 1 500
euros.
Les histoires d’argent
(de devises surtout) prêtent à manipulation. Après les jeux olympiques, Mahour
Bacha, pour se mettre en valeur et dénigrer la CPO à laquelle il voue une haine
viscéralement féroce, dira qu’il a pris en charge un stage de préparation de
son athlète dont le coût, selon ses propos télévisés, a été de 19 000
euros. Comme le dit si bien un adage populaire, « qui peut le plus peut le moins ».
A l’exception de
Bouraâda (qui devrait être tenu à l’écart de ces contingences
organisationnelles et de logistique), le trio des accompagnateurs principaux
(Boubrit, Mahour Bacha et le kiné) ne devraient pas être financièrement
démunis.
Plus tard, au milieu
de la nuit, après les tribulations que nous connaissons et l’arrivée au village
olympique du groupe de huit, alors que la situation devient de plus en plus
critique, la compatissante et vraisemblablement induite en erreur, l’infortunée
Zhor Guidouche aura recours à cette solution et déboursera le prix du taxi.
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