jeudi 12 janvier 2017

Polémiques (82), Bouraâda se lâche

Zhor Guidouche, dont les valeurs ne devraient être pas celles qui ont cours aujourd’hui, a été (nous le supposons) prise au dépourvue par les propos persuasifs tenue par Mahour Bacha. Nous avons pensé que certainement  réveillée de son sommeil ou approchée alors qu’elle était occupée à des missions olympiques tardives et nocturnes, alors que le besoin de dormir se fait pressant,  elle a probablement perdu toute lucidité à la fois devant la déferlante des paroles de Mahour Bacha et la…… présence sédative, sécurisante du DTN de la fédération d’athlétisme.

De toute évidence, ce que nous nous savons (ou que nous déduisons) maintenant de la nuit brésilienne n’a pas été portée à la connaissance de Zhor Guidouche. Des suppositions qui n’ont presque plus de consistance lorsque nous apprenons que, dès le début de l’année 2016, Zhor Guidouche avait pris le parti du « clan diabolique » lors de débats (qualifiés de violents) dans l’enceinte olympique entre les responsables du COA et les représentants de l’athlétisme.

Quoiqu’il en soit, en dépit de ces alliances souvent contre nature que nous décelons, Zhor Guidouche est confrontée à une situation de crise réelle. Une situation créée de toutes pièces et dont les protagonistes ne semblent percevoir une issue positive que par la seule action du seul membre du COA disponible. Ou du membre olympique susceptible d’être bernée…...par leur plan machiavélique qui fera le bonheur des télévisions privées, et de quelques journaux et de leurs lecteurs.

A postériori, nous noterons que les médaillés olympiques (Hammad et Saïd Guerni), probablement parce qu’ils connaissent les agissements du quatuor Boubrit, Mahour Bacha, Bouraâda et le kiné, bien que présents dès le début de l’incident, ne sont pas intervenus et qu’ils ont vraisemblablement rejoint leurs pénates olympiques laissant Mahour and Co se démener.

Remarquons que (nous ne connaissons malheureusement pas tous les détails de cette soirée) l’on (plus particulièrement Boubrit en sa qualité de DTN qui sait si bien faire la courroie de transmission entre Moh Hocine et la CPO pour obtenir, en faveur du premier cité, des avantages qui lui auraient été refusés en d’autres circonstances) ne s’est pas adressé au chef de la délégation ou au trésorier mais à un membre du comité olympique qui, sans doute croyant bien faire, a pris sur elle, au nom de l’instance sportive, de parer au plus pressé. En fait, depuis Alger, Zhor Guidouche est conditionnée subornée. Subjuguée, ensorcelée, elle ne voit qu’à travers Mahour Bacha et derrière lui Amar Bouras.

Zhor Guidouche paiera cher son acte. Au retour à Alger, elle sera appelée à se présenter devant l’instance olympique qui la sanctionnera. Le prix de la confiance ! Ou de l’incrédulité.

Décathlonien dopé en juin 2012, suspendu pendant deux années,  Larbi Bouraâda évitera soigneusement, pendant toute la période de préparation olympique et pendant…..toute l’olympiade, d’évoquer le moindre problème. A Rio, il participe à ses premiers jeux olympiques.

Il ne put disputer ceux de Londres parce qu’il s’était fait épinglé dans un contrôle anti dopage, lors d’un meeting de décathlon en Allemagne qu’il avait remporté et où il avait amélioré le record d’Afrique. Un résultat et une performance qui furent effacés des statistiques mondiales. Pour ce faire, il avait utilisé une aide médicamenteuse illicite. Bouraâda sait, depuis Rehligen, depuis qu’un produit dopant a été découvert dans ses fluides que le problème c’est sa propre personne….et son entraîneur en qui (malgré tout) il a toute confiance. Il se fait tout petit, cherchant à passer inaperçu.


Pendant des années, Larbi Bouraâda n’a rien dit. Il se lâchera juste après la fin des épreuves du décathlon. A ce moment-là, en ce jeudi soir du 18 août 2016, il est passé à côté de la médaille de bronze olympique que son entraîneur et la fédération lui avait accroché au cou depuis quelques mois. Depuis les championnats du monde de Pékin. Gardons-nous d’oublier également qu’à Londres, son entraîneur le voyait déjà à ce niveau. Avec l’aide précieuse du stanolozol. Un projet inabouti.

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