dimanche 9 octobre 2016

Polémiques (29), Cadavres dans les placards de Brahmia

Le monde de l’athlétisme algérien ne se limite pas à ces deux clans, à la guéguerre entre le « groupe Bouras » et le « groupe Brahmia » et leurs supporters respectifs. Dans le no man’s land, dans la majorité dont on dit très souvent qu’elle est silencieuse, se trouve une sorte de « troisième force » de triste mémoire dans l’Histoire du pays. Un courant très disparate, évoluant au gré des événements, des épisodes, des alliances entre les deux pôles importants. Faisant pencher les fléaux de la balance d’un côté ou de l’autre au gré des alliances, des influences et des intérêts particuliers  momentanés. On se croirait presque, sans aucune exagération, dans un jeu de géopolitique…sportive.
On voudrait bien figer les positions de chacun de ces groupes dans la perpétuelle mouvance athlétique qui prépare, sans cesse et sans répit aucun, les élections fédérales à venir alors que la précédente vient à peine d’être conclue. On comprend donc qu’alors que les différentes campagnes pour des sinécures au sein des ligues et des fédérations s’annoncent, on rappelle à notre bon souvenir les errements des uns et des autres.
C’est en cette période de l’année alors que les athlètes viennent d’effectuer la rentrée sportive (leur rentrée sociale) sur un fond de rumeurs de grève, de relance de la polémique au sujet de  l’article 6 du décret exécutif portant gestion des associations sportives amateurs, que revient à l’ordre du jour le débat sur l’interdiction du paiement de salaires ou d’indemnités à partir des subvention versées par les collectivités locale et sur les fonds publics et donc en filigrane sur l’incapacité des dirigeants sportifs à prendre en charge leurs projets sportifs sans l’aide étatique.
Sur cette carte, dans cette course à la fonction présidentielle fédérale, Brahmia est absent. Même si, ces dernières années, on a beaucoup prétendu qu’il se tenait en arrière-plan des manœuvres sur le terrain. Aujourd’hui, nous avons presque la certitude qu’il est plus tourné vers une vision plus vaste, plus olympique qui n’est pas obligatoirement la convoitise du fauteuil présidentiel.
La majorité est silencieuse. Pourtant, ce silence quelque fois disparait. Il est remplacé par un tintamarre dans les milieux prétendument sûrs, qui partagent les mêmes idées et s’agitent en permanence. Et, surtout participent à la dissémination des mêmes informations ou interprétation de ces informations, celles qui visent à la déstabilisation, à la fragilisation des positions des uns et des autres. Toujours dans le sens où souffle le vent. Comme un courant alternatif.
Sur Facebook, depuis le printemps et le début de la « crise olympique », Ahmed Mahour Bacha a ressorti ce qu’il prétend être les cadavres qu’Amar Brahmia aurait dissimulés dans quelques placards de la FAA. Ou plus exactement, il a retiré les dossiers constitués  (par lui ou par d’autres) quand Brahmia y paradait en grand seigneur, hôte prestigieux de ces lieux. Toujours les pratiques manipulatrices que l’on met en mouvement lorsqu’on (l’intéressé et ses amis) est pris au piège.
Un acte malveillant (plus exactement la complicité, la dissimulation d’un acte malhonnête commis par une tierce personne) pour cacher un autre acte malveillant…..que l’on se prépare à  commettre…..dans un avenir plus ou moins lointain. Nous appellerons cela, si les faits reprochés à Brahmia existent réellement, un comportement mimétique. Les spécialistes du droit trouveront le terme adéquat qui pourrait conduire Ahmed Mahour Bacha (et ses complices, ceux qui lui ont communiqué les documents dont il se prévaut ou les ont photocopiés, les ont transporté hors des murs de la FAA).

Tout ce qui s’est passé pendant cette préparation olympique en matière de ….surfacturations, non-respect des dates de de stages (départs et retours anticipés) renverraient donc à des pratiques préalablement expérimentées par Brahmia en matière (comme cela nous a été soufflé justement par des membres de la « troisième force ») de remboursements indus de billets d’avions, doubles dossiers de sorties, etc.).

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