mardi 25 octobre 2016

Polémiques (40), Contestation en paternité

Cette photo de la « baignoire de Bouraâda » a donc été, pendant quelques jours, au cœur d’un débat stérile qui a agité le monde du sport et surtout celui de l’athlétisme. Certains parmi les agitateurs ont cru qu’avec cette manifestation sur les réseaux sociaux (ainsi que  le soutien de la presse télévisuelle privée  et de la presse écrite qui ne s’est pas retrouvée embarquée dans les bagages de la délégation olympique) ils allaient résoudre le problème.
En fait, ils n’ont posé sur le plan pratique qu’un problème méritant certes une solution mais ne pouvant être résolu que si les autorités le veulent bien et si elles le prennent à bras le corps. Une situation dont la résolution qui malheureusement pourrait ne pas faire partie des priorités de l’heure dans un contexte de crise générale et d’une  diminution notable de la rente pétrolière. Une question qui ne se résout que par l’emprunt d’autres voies que celle de la CPO.
En créant un climat d’émeute médiatique propagée à la vitesse de la lumière dans l’espace virtuel, ils ont exprimé l’intention de rendre la situation plus intolérable qu’elle ne l’était réellement. Leur unique objectif était de contraindre les autorités sportives à puiser immédiatement dans la caisse…..noire (s’il en existe une) ou de procéder à un transfert de chapitre pour atténuer la tension intentionnellement créée.
Mais, ce serait leur donner plus d’importance qu’ils en ont. Les médiocres ne peuvent évoluer que dans la médiocrité. Pour mieux comprendre cette situation, il faudrait remonter le temps et se pencher sur la nature des relations entre Mahour Bacha d’une part et le comité olympique algérien  (Ahmed Mahour Bacha semble avoir plus d’animosité envers Mustapha Berraf, le président du COA, que de contentieux avec Amar Brahmia) et le ministère de la jeunesse et des sports, d’autre part. De ce ministère dont il cherche à tout prix à retenir (n’est-il pas l’enfant terrible, gâté et surmédiatisé de l’athlétisme algérien ?) l’attention et le soutien. Des relations qui avec le COA sont  très tendues depuis au moins une décennie. A chaque présidence du COA assurée par Mustapha Berraf.
En voulant faire supporter par le COA (Berraf) et la CPO (Brahmia) leurs propres faillites ou celles de leurs amis, les agitateurs ont visé à côté de la cible. Pis, ils ont démontré qu’ils n’avaient aucune maîtrise des rouages administratifs bien qu’ils en soient très proches depuis un quart de siècle. Un lecteur nous a fait comprendre que nous étions dans l’erreur.
La photo de la « baignoire de Bouraâda » (dont nous avons pris connaissance par un partage sur Facebook datant du printemps de cette année 2016) serait en réalité antérieure d’une année. Elle aurait été prise, en mai 2015, après la finalisation du projet de « cryothérapie du meskine » pour en pérenniser semble-t-il la première utilisation, par une personne identifiée comme l’entraîneur de Larbi Bouraâda. Le 5ème de l’épreuve du décathlon des jeux olympiques de Rio  a validé le fait en le déclarant lors du reportage télévisé consacré à  cette baignoire. L’immortalisation de l’événement  aurait eu lieu, nous dit-on, après le retour de la délégation algérienne de son voyage en Chine où s’étaient disputés les championnats du monde d’athlétisme de Pékin. La Chine, ce pays où le Prophète Mohamed invitait à aller quérir la Connaissance.

 Une seconde précision a été apportée par ce même lecteur-partageur. Elle porte sur la paternité de cette réalisation qui, selon le tintamarre médiatique  déclenché par la photo et le reportage a été attribuée (certainement par facilité intellectuelle) à l’entraîneur Ahmed Mahour Bacha. La précision relève que ce ne serait pas lui (contrairement à ce que les commentaires Facebook ont tenté de faire croire). Le père de « la baignoire du meskine » serait en réalité Samir Agsous, l’ancien sauteur à la perche. Il est quasiment certain qu’Ahmed Mahour Bacha en prendra de l’ombre et que les séances d’entraînement au Sato seront, ces prochains jours, tumultueuses.  

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