dimanche 12 mars 2017

AGE de la FAA (2,) La commission sous influences

Pendant le bref laps de temps séparant l’AGO de l’AGE, la commission de candidatures a cristallisé les attentions. En premier lieu, (cela est tout à fait normal) celles des postulants à la fonction de président de la fédération et leurs partisans, puis celles des membres du bureau fédéral et enfin celles des observateurs.
L’examen des postulations au poste de président de la FAA (tel qu’il en ressort des relations publiées par les réseaux sociaux) a été indubitablement la preuve par neuf que la FAA a été mal gérée au cours de la fin du dernier mandat. Elles ont aussi permis de déceler des tentatives de manipulations par les parties fortes en présence et de produire des commentaires révélateurs à propos des désistements de dernière minute.
Au final, seules 4 candidatures (sur 6 déposées) auraient été examinées par la commission de candidature. Les médaillées olympiques Nouria Benida-Merah et Abderrahmane Hammad (pressentis ou incités par certains à se présenter pour occuper cette fonction) avaient fait connaitre leur décision : celle de ne pas être candidats. Au désespoir manifeste de ceux qui avaient manifesté l’intention de conserver le statut de mentors, de marionnettistes, de tireurs de ficelles, de faiseurs et défaiseurs de président. Un statut qui a d’ailleurs été immuablement le leur depuis plusieurs décennies. Certains l’assumant avec arrogance dans la sphère virtuelle pendant que d’autres sont restés comme d’habitude dans les coulisses.
Quoiqu’il en soit, ils se sont comportés en éminences grises désireuses de faire porter le poids de la responsabilité de leurs visions, de leurs philosophies, de leurs actes à d’autres, figures de proue certes de la famille de l’athlétisme national, mais perçus tels des pantins. C’est ce piège qu’ont su éviter Abderrahmane Hammad et Nouria Benida dont le positionnement dans la « crise de Rio » a été subsidiairement dévoilé par  leurs soutiens apparus enfin au grand jour.
La commission de candidatures n’a pu mener à son terme la délicate mission engageant l’avenir de la structure fédérale qui lui a été confiée par l’assemblée générale. Selon la dépêche de l’APS relatant cet accroc, la commission de candidature n’a pu se déterminer à propos de deux postulants, d’anciens présidents de la FAA n’ayant pas achevé leurs mandats antérieurs (Mohamed Hamouni et Kamel Benmissi). Dégageant sa responsabilité, elle a  laissé le soin à la commission de recours et au MJS de statuer.
Le texte le plus récent sur cette thématique est le décret exécutif n° 16-153 du 23 mai 2016 fixant les dispositions statutaires relatives aux dirigeants sportifs bénévoles élus. Il prévoit, en son article 14, que le candidat à la présidence de la fédération ne doit « pas avoir démissionné de son poste de dirigeant sportif bénévole élu sous réserve des dispositions prévues par la réglementation en vigueur ». Une réglementation restant à définir.
Un des principes fondamentaux du système juridique est que la loi n’est pas applicable avec rétroactivité. Ses dispositions prennent effet à partir de sa promulgation. Notons également que le corpus juridique fondant les conditions d’éligibilité à la fonction présidentielle de l’institution fédérale est d’une richesse incontestable susceptible de faire le bonheur d’archivistes.
Depuis 1989, on ne compte plus (ou presque), les lois encadrant la pratique sportive. Sans exagération, on pourrait dire que tous les 5 ans le cadre juridique a évolué entraînant dans son sillage une ribambelle de textes d’application.
Il aurait été judicieux de la part de la commission de candidature de vérifier quelles étaient les prescriptions en la matière prévues antérieurement et qu’elles sont « les dispositions prévues par la réglementation en vigueur » dont la FAA (comme toute structure administrative de gestion respectable) est sensée être dépositaire d’une copie et donc de détenir la collection complète.
Nous devons donc comprendre que cette commission de candidatures n’était pas préparée à sa mission et qu’elle n’a pas disposé de la documentation nécessaire pour statuer sur ces deux situations qui ne sont pas comparables.

Pendant que la commission de candidatures examinait (nous le supposons en toute impartialité si nous nous référons aux commentaires ultérieurs critiquant des membres de cette commission supposés soumis aux orientations d’agitateurs relevant du diwan de l’ex-président) les dossiers fournis par les postulants, un « expert » (agissant le plus souvent en marge, en borderline) est intervenu sur les réseaux sociaux dans ce qui peut être interpréter comme une tentative d’influencer les membres de cette commission.

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