Le souffle d’Eole venant de l’Ouest est passé au dessus de Dely Ibrahim
et a déversé son trop plein d’humeur sur notre olivier. A vrai dire (et pour
plus de précision), c’est en survolant la fédération algérienne d’athlétisme qu’il
s’est chargé des miasmes qui s’en dégagent.
Nous avons appris, suite à une information que l’on murmure du côté du
Sato, que plus rien ne va au sein de cette fédération. Cette information
indique que les premiers responsables de cette instance sportive ont perdu
toute décence et pratiquent une politique qui à s’y méprendre ressemble à une
boulimie insatiable de oyages….passant outre aux directives du ministère de la
jeunesse et des sports.
Selon une source très proche de cette fédération, celle-ci aurait
présenté un dossier de sortie de deux responsables fédéraux (le président
Bouras et le DTN) afin de se rendre à une réunion de l’IAAF. Le second (à
savoir le sieur Boubrit) est, dans le dossier remis au MJS, qualifié de
secrétaire général de la fédération. Comme indiqué sur l’invitation reçue de l’IAAF.
Une fonction qui, nous a-t-on appris, a été diffusé à toutes les instances
sportives régionales, continentales et mondiales.
Il est de notoriété publique que la proposition de nomination de l’intéressé
en qualité de secrétaire général par intérim de la FAA n’a pas été entérinée
par le MJS qui a, par courrier du 27 octobre adressé au président de la FAA, maintenu
Rezki Azaoun (unilatéralement démis de ses fonctions par Amar Bouras) dans ses
fonctions.
Le président Bouras, sentant certainement la fin de son mandat, n’en fait
qu’à sa tête. Il est passé outre au refus du ministère d’agréer le déplacement
de Boubrit.
Les informations en notre possession exposent que le président de la
fédération aurait ordonné l’acquisition d’un billet d’avion en faveur de
Boubrit sur le compte de la fédération. Par ailleurs, ce même président aurait cédé ses frais de mission au sieur
Boubrit qui devait se rendre à la réunion de l’IAAF en lieu et place du
président Bouras. Pour corser le tout, il semblerait qu’il ait été également acquis un billet
Alger-Paris - La Havane pour le compte du président de la FAA qui lui, au lieu
d’assister à la réunion de l’IAAF se serait alors dirigé vers Cuba en compagnie
de son épouse que l’on nous a dit originaire de ce pays.
Dans un premier temps, le DTN aurait donné son accord pour marcher dans
la combine. Avant de se rétracter par peur des risques encourus.
Ces mêmes informations indiquent que le ministère ayant eu connaissance
de ces agissements aurait demandé à Bouras de rentrer en extrême urgence de
Paris pour être entendu (en compagnie du trésorier de la FAA) par les
responsables du MJS afin de s’en expliquer.
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