A partir de cette
fondation brinquebalante s’appuyant sur Mahour Bacha, Mohamed Hocine s’est
construit une belle réputation au sein de l’appareil fédéral. Sa position y est
équivoque tant il occupe de fonctions sans lien les unes avec les autres :
manager fédéral, entraineur adjoint, entraineur assistant, entraineur de l’élite
sans athlète (si ce n’est Bouraâda partagé avec Mahour Bacha), etc.
En une occasion, il
fut désigné par la FAA elle-même en tant qu’entraîneur de Bouraâda. Cette
désignation validait l’information qui matérialisait la rupture entre Mahour
Bacha et Bouraâda. Au moment où ce dernier déclarait forfait pour Portland. Là aussi, on
perçoit que Mohamed Hocine est un homme à tout faire, le substitut idéal. Un
entraîneur sans statut. Mais, nous le verrons beaucoup d’avantages……indus en
d’autres circonstances.
Son dernier fait
d’arme médiatiquement connu est celui qui résulte, en cette année 2016, du
forfait de Larbi Bouraâda aux championnats du monde indoor d’épreuves
combinées. Certaines personnes bien placées dans les rouages de la CPO
prétendent (un verbe exprimant la certitude conviendrait mieux compte tenu des
informations à leurs dispositions), en utilisant les mêmes moyens de
communication que Mahour Bacha manie avec habileté (les réseaux sociaux) que Mohamed
Hocine aurait utilisé le billet d’avion Alger-Paris-New York-Portland et retour,
payé par la fédération pour la participation aux championnats du monde en salle,
non pas dans le cadre du dossier de sortie (puisqu’il n’y a pas eu de
déplacement) mais d’un voyage à titre privé aux USA.
Ces mêmes sources
révèlent que le billet n’a pas été remboursé (contrairement à celui de
l’athlète et de l’entraineur principal) mais consommé. Médisance quand tu nous
tiens ! Avec pourtant des indices élevés de vérité. Le Sato et surtout
Dely Ibrahim s’y connaissent en dessous d’affaires…..louches que l’on ne
dévoile pas au nom de l’esprit corporatiste.
Mohamed Hocine serait,
selon ses amis sur les réseaux sociaux, l’entraineur assistant de Mahour Bacha.
On le retrouve (il est vrai) partout où sont Mahour Bacha et Bouraâda. Y
compris du côté de Barcelone, lorsque lors des sessions de préparation du
décathlonien (Bouraâda s’était fait faire, quelques jours plus tôt, au
Portugal, une injection pour laquelle la CPO a dégagé 490 euro), ils se
retrouvent sur les mêmes installations que les athlètes d’Aden Djamaa,
l’ex-entraîneur national du demi-fond qatari. Ce fut au cours de cet épisode
qui l’hôtel du groupe (à Sabadell, dans la périphérie de la capitale de la
Catalogne) fut investi et perquisitionné par la police et la douane catalanes
et que l’entraîneur (en compagnie du kiné marocain et un athlète) est invité à
faire un court séjour en résidence surveillée. Les alter-ego de Mahour Bacha,
ceux qui prennent souvent sa place sur les réseaux sociaux afin qu’il puisse
s’exprimer en toute liberté, sont des témoins indéniables de ce compagnonnage.
Au retour des jeux olympiques, lorsque les lampions
s’éteignirent, Ahmed Mahour Bacha a avoué (à la surprise générale) qu’il était arrivé
à ses limites…..de compétence. La longue polémique printanière et estivale
s’achevait au début de l’automne, avec la chute des premières feuilles. Après
les dernières banderilles et estocades. Mahour Bacha reconnaissait publiquement
qu’il ne pouvait mener Larbi Bouraâda plus loin que la cinquième place mondiale
et son record d’Afrique du décathlon à 8 500 points. Pour une fois, l’ego
surdimensionné se dégonflait. Après combien de péripéties inutiles. Alors que
ses qualités intrinsèques d’entraîneur n’ont jamais mises en cause. Pendant un
tiers de siècle, il a combattu ses propres cauchemars.
Dans une déclaration télévisée, il annonça qu’il remettait
son athlète entre les mains des autorités sportives nationales (entendre par-là
le COA) pour qu’il puisse bénéficier de l’expertise technique étrangère. Une
précision qui sans doute signifie subtilement, pour une fois, qu’aucun de ses
pairs algériens n’était capable de poursuivre son œuvre. Bouraâda devait
bénéficier des moyens (humains, matériels, financiers) nécessaires pour
franchir les derniers échelons de la gloire sportive. Celle couronnée par une
médaille mondiale et/ou olympique. L’attente d’un peuple, d’un système
politique. Le champion providentiel.
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