lundi 19 décembre 2016

Polémiques (71), « Moh » Hocine, le clandestin

Abderrahmane Morceli, le mal aimé des instances fédérales,  aujourd’hui installé en Californie, malgré tout le mal qui a pu être dit sur son compte par ceux qui surent manipuler les instances fédérales d’hier, s’était proposé pour faire jouer ses relations en faveur des athlètes algériens. Il s’était adressé au comité olympique. Pas à la fédération. Abderrahmane Morceli a toujours été un homme de terrain. Pas des médias.
La proposition de coopération avec les USA a été une occasion perdue par les Algériens. Mais, nous remarquerons qu’elle a été saisie en cette fin d’automne et de reprise de la préparation par d’autres Algériens. Plus exactement par les Franco-Algériens dont  Mahiedinne Mekhissi, champion d’Europe du 3 000 mètres, sous les couleurs des « Bleus » de France (qui quitte Philippe Dupont pour rejoindre (en compagnie de l’autre mal aimé de l’athlétisme algérien, le coureur du 3 000 mètres steeple, Abdelhamid « Blondin » Zerrifi qui lui a rejoint les « Verts ») le camp d’entrainement de Morceli, entraîneur en chef de l’équipe de cross du Riverside Collège.
Dans l’optique de Mahour Bacha, le laxisme de la FAA (et du système ministériel) était préférable au semblant de rigueur mis en place par le COA et la CPO. Les « indécences » citées au cours des précédentes chroniques n’auraient certainement pas été décelées dans le système fédéral-ministériel ébloui par l’aura préfabriquée, l’effet de halo de Mahour Bacha et de Bouras.
Dans cette même déclaration publique, Ahmed Mahour Bacha remit sur le tapis la question d’un véritable staff à constituer autour de l’athlète.  A l’image de celui qui entoure Toufik Makhloufi. Un staff qui n’est pas Algérien mais celui de l’équipe de France de demi-fond. Plus important même puisqu’il faudrait y adjoindre des entraîneurs de spécialités, un kiné, etc.
L’ambition est de faire passer Bouraâda  dans le nec plus ultra du système élitiste, l’installer sur le même plan que Makhloufi, à la pointe de la pyramide. Dans la même folie dépensière. Mahour Bacha deviendrait un coach en chef, une sorte d’Alberto Salazar ou d’Aden Djamaa, entouré de ses conseillers, assistants et apprentis entraîneurs. Il serait à la tête d’un groupe d’entrainement.
Remarquons que Mahour Bacha n’a pas su agréger, en vue de la réussite de son projet sportif, les moyens et les compétences  dont dispose la FAA (entraîneurs de spécialités, kinés, matériels pédagogiques, etc.)…..qu’il aurait fallu solliciter. Mais, cela est-il encore possible lorsqu’on prend ce petit monde de très haut ? Lorsque les invectives remplacent les règles primaires de civilité ?
L’idée de staff, si elle est intéressante dans la perspective de la création d’un centre de développement des épreuves combinées, l’est beaucoup moins s’il faut le mettre à la disposition d’un seul athlète. Avec Mahour Bacha, il faut toujours voir derrière l’écran de fumée. Cette proposition tentait de valider les événements de l’été, toutes les simagrées médiatiques qui ont accompagné l’entraîneur assistant Mohamed Hocine, le clandestin. Avec toujours en arrière plan (à ne jamais oublier), l’intrusion de la complémentation alimentaire institutionnalisée dans une structure étatique déjà prise au piège.
Mohamed Hocine mérite qu’on lui accole le sobriquet de « clandestin ». Il fut présent aux championnats du monde d’athlétisme de Pékin (2015)……sans figurer sur la liste officielle des membres de la délégation algérienne. On dit, avec force insistance, qu’il ne fut pas le seul à avoir été du voyage……sans dossiers de sortie. Avec un billet d’avion réglé par la fédération, squattant les chambres des athlètes et des entraîneurs. Il appartient au staff de Mahour Bacha. Un staff sans existence légale.

Mohamed Hocine ne put se rendre à Rio en utilisant l’avion spécial affrété par le COA. Il ne figurait pas sur la liste des personnes retenues et proposées par la FAA à la CPO. On oublie souvent que la fédération est un passage obligé. Sans doute, ne sut-elle pas argumenter devant la CPO? Ou ne l’avais même pas inscrit sur la liste ! Comme tant d’autres entraîneurs qui pourtant avaient vu leurs athlètes sélectionnés. Remarquons incidemment qu’Abdelmalek Lahoulou, demi-finaliste du 400 mètres haies, 13ème performer de Jeux était seul. Bouraâda avaient deux entraîneurs à ses côtés et des moyens de récupération dont personne ne soupçonnait l’existence.

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