L
|
e "post" que nous avons reçu sur notre « mur »
dévoile de prétendus agissements d’Ahmed Mahour Bacha. Beaucoup d’« amis
de Faa Ahmed » et certainement
les nôtres (à moins bien sûr qu’il est ait été directement publié à
notre intention ce qui serait la manifestation d’un machiavélisme hors du
commun) ont eu certainement la
possibilité d’en prendre connaissance. Mais, en ces temps troubles qui ont vu
dernièrement l’interpellation à Sabadell, dans la banlieue de Barcelone (où est
établi sa base d’entraînement estivale) d’Aden Jama (ou Adem Djamaa), d’un
physiothérapeute marocain et d’un athlète qatari d’origine somalienne
(soudanaise ?) appartenant - depuis l’été dernier et les championnats du
monde d’athlétisme disputés à Pékin - à l’élite mondiale du 800 mètres (Musaeb
Abdallah, 1.43.83), ce "post" prend une dimension inattendue.
Pour une meilleure compréhension, nous dirons que ce "post" cadre
étrangement avec la description, que l’on entend souvent, celle que l’on met en avant, avec l’attitude
exaspérante, faite, dit-on également, de bravades qui serait la marque de
Mahour Bacha. Sachons toutefois, raison gardée. Si Mahour Bacha est nommément
désigné dans une forme énonciative qui, selon les explications fournies par
ceux qui ne l’apprécient guère, lui permet de parler de lui-même à la troisième
personne du singulier, l’éventualité d’une "intox" n’est pas à
écarter. Ce qui est sans doute aussi le but recherché. Faire naitre le
doute !
La première "information" qui nous est communiquée est que « c’est
Mahour Bacha qui a envoyé Makhloufi Toufik chez Djamaa ». En
elle-même cette information n’a rien de bien croustillant. Il est connu que
Makhloufi, au début de l’année 2012 (l’année des contrôles positifs de Megdoud,
Bouras et Bourraâda) a rejoint le groupe d’athlètes entraînés par cet
entraineur pour le moins controversé. Au même titre d’ailleurs (pour ce qui
concerne les courses de demi-fond et de fond) que son confrère américain,
Alberto Salazar. Le coach de Mo Farah qui, comme les athlètes de Jama, défie la
chronique et les chronos, décroche titres et médailles. Les deux entraineurs
(Jama et Salazar), comme ceux de Russie, sont visés par l’IAAF et l’AMA.
Makhloufi, à l’instar des athlètes de la corne de l’Afrique (Kenya,
Ethiopie, Somalie, Djibouti), est l’objet d’une suspicion (elle s’est
manifestée dès la finale du 1 500 mètres de Londres via les commentaires
des consultants des télévisions françaises surpris par une victoire inattendue
de l’athlète algérien) qui s’est ouvertement dévoilée après sa victoire au
1 500 mètres des jeux olympiques de Londres (2012). Une volée de commentaires dépréciatifs ayant
pour litière une gestion calamiteuse de sa quinzaine olympique émaillée d’un
abandon incompréhensible (vraisemblablement suscité par des stratèges-membres
de la délégation algérienne) sur 800 mètres, de certificats médicaux et
d’examens complémentaires. Vainqueur surprenant, Toufik Makhloufi disparait des
circuits pour des raisons de santé (difficilement acceptées par les
observateurs) pendant près d’une saison sportive.
Un faisceau de suspicions pesant sur ces trois personnes fait que ce
qui n’est que soupçons deviennent - immanquablement, par accumulation, par
concentration anormale - presque une vérité. Une vérité qui s’appuie sur l’histoire
récente qui a noté que chacun des deux entraîneurs enregistre à son palmarès
deux athlètes dopés. Larbi Bourraâda et Zahra Bouras au passif d’Ahmed Mahour
Bacha. Laila Traby et Hamza Driouch au compte d’Aden Jama.
La deuxième "information" indique que ce serait Mahour Bacha
qui aurait suggéré à l’entraîneur Amar Benida « de partir en stage
(avec ses athlètes et Bettiche) en Ethiopie chez Djamaa ». Pour
corser la sauce, "notre" internaute, qui apparemment connait très
bien les relations et les rencontres de Mahour Bacha (remarquez l’utilisation
du diminutif), affirme que « tout cela a été réglé à Pékin »,
lors des championnats du monde de l’été 2015.Vrai ou faux, peu importe. Ce
"post" dit que « Dadi et Djamaa ne se sont pas quittés
durant les championnats du monde ». A bien comprendre (ce qui
n’est pas évident) Dadi aurait servi d’intermédiaire entre deux groupes
d’entrainement. Il aurait été une sorte d’ambassadeur de l’athlétisme algérien
mettant en place un partenariat d’affaires avec une référence internationale. Cette
seconde "information" rejoint la première qui nous dit que si
Makhloufi a rejoint Jama c’est grâce à Dadi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire