samedi 11 juillet 2015

Fin des championnats, L’encre s’est enfin éclaircie



Les championnats les plus importants du pays sont terminés. Les champions de Ligue 1 et 2 sont connus. Les équipes qui leur tiennent compagnie sur le podium le sont aussi. Comme le sont celles qui joueront la saison prochaine en divisions inférieures (Ligue 2 et division nationale amateur) ou en divisions supérieures (Ligue 1 et Ligue 2). Il en est de même pour les clubs qui participeront aux compétitions internationales (Ligue des champions d’Afrique et Coupe de la CAF). Une situation qui, il faut bien le dire est plus honorifique pour les couleurs du petit nombre clubs concernés. Quoiqu’on en dise l’aisance financière de l’Entente est consécutive à ses résultats africains et à la manne qui en a découlée.
Ce que l’on retiendra du championnat de Ligue 1 c’est que la décantation ne s’est faite qu’à la fin de la dernière journée. Même si à l’antépénultième, l’Entente de Sétif avait pris définitivement option sur le titre et que quoiqu’il puisse advenir dans l’ultime rencontre, le MO. Béjaïa avait acquis, en remportant la Coupe d’Algérie, la certitude d’une participation à une compétition internationale : la Coupe de la CAF. Dans le fond du classement de Ligue 1, l’USM Bel Abbés connaissait également son sort : retour en Ligue 2 après une et unique saison en Ligue 1.
Accession, relégation, maintien est le sort d’une équipe sportive. Les règles du jeu sont connues à l’avance. Cependant, cette saison elles semblent avoir été tripatouillées à qui mieux-mieux. On pourrait presque dire que nombreux ont été ceux qui n’ont pas joué selon justement les règles généralement admises dans ce qui est convenu socialement être un milieu sain. Il est apparu en fait que le football algérien est de plus en plus envahi par des pratiques malsaines. Un peu comme il l’est au plus haut niveau (la Fifa) où l’on retrouve, à plus grande échelle, des agissements qui sont bien éloignés de l’esprit sportif, ce fameux ₺fair-play₺ « so british » hors du temps. .
Les rebondissements inexpliqués d’un classement du championnat de Ligue 1, qui s’est stabilisé uniquement parce que toutes les rencontres se sont disputées, peuvent recevoir du sens malheureusement par les multiples crises internes à beaucoup de clubs où des questions de leadership ont été mises en avant, où des conflits d’autorité entre les dirigeants entre eux et entre les dirigeants et les entraineurs ont été légions. Sans oublier les rapports conflictuels entre les supporters et la direction (et/ou les joueurs) des clubs qui ont empoisonnés l’ambiance et conduit à la mort d’un homme.
Dans cette ambiance délétère, ne pouvaient s’ajouter (pour compliquer un tableau déjà notoirement opaque) que des mises à l’écart de joueurs, pour un prétexte ou un autre (mais essentiellement parce qu’ils ne plaisent plus aux détenteurs d’un pouvoir vacillant), sur un fond de réclamations de salaires dus et non payés. Des présomptions d’arrangements (ou de complicité) de matchs et même de corruption ont été évoquées. Une situation si catastrophique que la Ligue nationale de football, émue par ce contexte où quasiment toutes les équipes (ou presque) étaient en compétition aussi bien pour le podium que pour la relégation, a rappelé un point de règlement que l’on avait tendance à oublier : celui de la stabilité de l’effectif.
Mais, la LFP s’est attaquée à des facteurs exogènes. Oubliant que le mal est encore plus profond et se trouve dans les entrailles des clubs. Les exemples de la JSK, du MCA, de l’USMH ou de la JSMB sont là pour le démonter. Ce qui n’a pas été prévu est que le destin d’une équipe est quelquefois lié à des manipulations internes au groupe. Des manœuvres insidieuses faisant qu’un groupe de joueurs (souvent leaders ou pseudo stars de l’équipe) sont payés alors que les autres ne le sont pas, qu’ils soient psychologiquement manipulés dans le but inavoué de dévaloriser d’autres joueurs, le staff technique ou même les dirigeants.        

Avec ses déclarations fracassantes, « El Harami » Hocine Achiou a fait la démonstration fulgurante que le ver est dans le fruit. Sans doute introduit par des forces occultes pour détourner l’attention des populaces.

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