vendredi 17 juillet 2015

Mercato, Hannachi pris dans un nouveau piège


L’expression, venue tout droit de l’Antiquité grecque que l’on doit à l’aède aveugle Homère, auteur de l₺Iliade₺ et de l’₺Odyssée₺, à l’origine de mythes (guerre de Troie, 300, Ulysse, Hector, Agamemnon, Hellène, Paris, Hercule, Jason, etc.) supports de nombreux films et séries, ₺tomber de Charybde en Scylla₺ , va comme un gant à « Moh » Chérif Hannachi, le président décrié de la JS Kabylie.
Après vingt années de guerre en terre anatolienne et de siège de la cité disparue de Troie (₺Iliade₺), Ulysse, rusé roi d’Ithaque, auteur du subterfuge qui permis la victoire grecque, rentrait chez lui maudit par le dieu de la mer Poséidon. Son long voyage de retour vers son ile paradisiaque est raconté dans l’₺Odyssée₺. Il ne fut pas de tout repos. Il aurait pu être au cœur de l’intérêt du linguiste T. Todorov qui préféra cependant se pencher sur l’étude structurale des contes russes. Dans les deux littératures (grecque et slave, avec possibilité d’extension de la structure du récit à d’autres tels les « contes des mille et une nuit » ou les contes de notre pays) la narration est construite autour des perpétuels rebondissements, de l’aide apportée au héros et des entraves qui lui sont opposées par ses adversaires.
Dans la saga de la JSK, le héros présent, « Moh » Chérif Hannachi » connait un mauvaise passe, un moment difficile à surmonter. En plus de la reprise des hostilités (depuis plusieurs semaines) par les supporters invétérés et du ₺comité de sauvegarde₺ qui voudraient qu’il mette fin à ses fonctions de président du club, « Moh » Cherif doit faire face maintenant à d’autres oppositions. Celle de ses pairs du conseil d’administration qui auraient refusé d’apporter leur contribution financière pour ce mercato estival. Et celle des joueurs à libérer dont certain s refuseraient catégoriquement de payer quoique ce soit pour une décision unilatérale des dirigeants.
« Moh » Cherif », ses proches collaborateurs, ses conseillers (ou du moins ceux qui n’ont pas abandonné le bateau à la dérive depuis le décès d’Ebossé et surtout le départ de l’entraineur Broos) n’ont pas trouvé d’autres expédients que celui de vouloir mettre fin à la relation avec certains joueurs ne répondant plus à leurs exigences mais toujours liés contractuellement avec le club. « Moh » Cherif et son staff résiduel, confondant les concepts juridiques (ils ne sont pas les seuls puisque les membres du ₺comité de sauvegarde₺ et les dirigeants d’autres clubs partagent la même vision étriquée de la gestion d’une SSPA) refusent d’assumer leurs responsabilités qui, dans ce cas précis, est de remettre aux joueurs, dont ils n’ont plus l’utilité (ce qui est de leur droit), la lettre de libération de l’engagement contractuel et en versant une compensation financière pour préjudice subi. En plus des salaires non versés depuis….
L’arrogance des dirigeants de la JSK (Hannachi ?) est telle qu’en plus de vouloir se débarrasser de ces joueurs inutiles au ₺projet sportif₺ en cours d’élaboration ( ?), ils mettent comme condition l’obligation, pour les joueurs exclus, de payer leur bon de sortie évalué, selon certaines indiscrétions, à un demi-milliard de centimes.  Une idée des plus grotesque s’il peut en être, correspondant dans le secteur économique au licenciement d’un travailleur par son employeur. Le travailleur en question pour retrouver totalement sa liberté (et un emploi) et  bénéficier de son certificat de travail devrait soit se laisser délester de son solde de tout compte (salaires impayés) soit payer une indemnité de licenciement à son employeur. Les dirigeants de la JSK vont encore plus loin dans cette voie qui ne répond pas à la réglementation nationale et internationale. Ils veulent, selon une expression populaire, le beurre, l’argent du beurre et même la laitière. Cette formule leur permettrait d’atténuer le montant des dettes dues aux joueurs, d’obtenir de l’argent frais pour procéder aux recrutements désireux et payer l’avance sur salaires aux nouvelles recrues, et se libérer d’un poids supposé lourd (la présence des joueurs libérés).

Cette proposition qui circule (elle n’est pas, à notre connaissance avérée) est confrontée à la réticence des joueurs réticents à marcher dans cette combine machiavélique et préjudiciables à leurs intérêts. Ils iront certainement devant la CRL où ils obtiendront gain de cause : libération de l’engagement et paiement (certes différé compte tenu du poids des dettes) des salaires non perçus.    

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