mardi 5 juin 2018

Ali Saidi-Sief (36) Kalloud, pris en Vendée


Par ailleurs, nous noterons que, ce qui est pour le moins étrange, Fethi Meftah n’apparait pratiquement pas  dans les « Top 10 » publiés par la FAA depuis 2005.  Exception faite d’un chrono à 8.50 sur 3000 m steeple (en 2013) et d’un 1.04.06 au semi-marathon (en 2016).
D’autre part, ces dernières années, il figure aux premières places des épreuves du challenge national des   courses sur route disponibles soit dans la presse quotidienne soit sur les réseaux sociaux. Cette absence sur les bilans nationaux est incompréhensible pour un coureur aujourd’hui âgé de 37 ans qui participa à deux mondiaux en 2008. Mais, il est vrai que ce sont les limites du « Top 10 » tel que configuré par la FAA.
Comme les autres sanctions (celle d’Ali Saïdi-Sief puis celles de Megdoud, Bouras et Bouraâda), les sanctions prononcées à l’encontre de Meftah et de Kalloud échappaient au pouvoir des autorités sportives algériennes.
Ces deux résultats d’analyse anormaux avaient été constatés à l’étranger, dans deux compétitions internationales de premier plan particulièrement surveillées par les autorités mondiales. De plus, les analyses ont été l’œuvre de laboratoires agréés sis l’étranger et les sanctions ont été prononcées par les instances mondiales sans interventions possibles de la part des instances sportives nationales.
Seule l’intrusion (dont nous dirons qu’elle fut pour le moins intempestive) de ce cas dans un article (qui ne lui est pas directement consacré) nous a permis de le connaitre.
Le troisième cas connu de la première décennie du 21ème siècle aurait également pu passer inaperçu de l’univers de l’athlétisme algérien. Tayeb Kalloud avait été un athlète de demi-fond, international sur piste, cross et courses sur route au cours de la décennie 1990. Il a été pris au crépuscule de sa carrière à une période qui le voyait écumer les courses dans l’Ouest de la France. En fin de carrière, il était déjà devenu quasi-inconnu dans les milieux de l’athlétisme algérien.
Tayeb Kalloud, ancien international (il se classa 96ème pour sa dernière sélection aux championnats du monde de cross-country de 2000), était âgé de 41 ans. Il se consacrait aux courses sur route et aux cross-countries disputés en France, dans cette province de l’Ouest proche des lieux où s’était installé en son temps Ali Saïdi-Sief et où se fixera plus tard Toufik Makhloufi.  Miloud Abaoub avait été le premier à avoir jeté l’ancre dans cette région qui semble avoir connu les faveurs des coureurs algériens.
Dans son édition du 06 mai 2009, le quotidien sportif « Planète sports » titrait « Un athlète algérien contrôlé positif en France : Tayeb Kalloud suspendu deux ans».
 « Planète sport » indiquait, dans le corps de l’article que Tayeb Kalloud, alors licencié au JC Sablais (Vendée), avait écopé d’une suspension de deux années (du 14 février 2009 au 13 février 2011) de toutes compétitions, après avoir été contrôlé positif. Le quotidien sportif déclarait que « C'est le premier cas de dopage en Vendée en athlétisme ».
L’article précisait que la « suspension a été prononcée suite à un contrôle effectué le 23 novembre 2008, lors d’un cross à Vineul ». Il ajoutait également que les analyses avait fait ressortir la présence de Norandrostérone (à une concentration supérieure au seuil toléré) et de Noretiocholanolone (une substance appartenant à la classe des stéroïdes anabolisants androgènes).

Le compte-rendu de la réunion de l'organe disciplinaire de lutte de contre le dopage de la fédération française d’athlétisme qui s’est tenue le 4 février 2009 à laquelle Tayeb Kalloud avait été convoqué, indique que le coureur algérien a présenté sa défense.

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