En plus des pays cités
précédemment (Mexique, Russie et Thaïlande) où le méthandrosténolone est encore
en production, elle serait en outre également disponible sur le marché noir
d’autres pays ou dans les circuits de ce
« trabendo », sur ces marchés qui, par euphémisme
politico-médiatique, sont chez nous les « marchés parallèles ».
Remarquons que cette courte liste
intègre un pays réputé (et pour cette raison mis au ban des nations sportives)
pour avoir mis en place un système étatique de dopage et deux autres nations
dominées par les trucages de paris sportifs, les pratiques maffieuses en tous
genres (Thaïlande) et aussi par des cas avérés de dopage (Mexique).
C’est de Russie que la délégation
algérienne ayant pris part aux championnats du monde d’athlétisme de Moscou
(2013) auraient importés des produits pharmaceutiques y compris certains qui auraient été destinés à
un usage dopant. Gardons à l’esprit que les accusations portées par un ancien
président de la fédération algérienne d’athlétisme n’ont été ni infirmées ni
confirmées et que les résultats des enquêtes menées par les autorités publiques
(ministère de la jeunesse et des sports et commission nationale de la lutte
antidopage) n’ont pas été rendus publics.
Des athlètes de haut niveau et
des culturistes professionnels (Arnold Schwarzenegger, un culturiste austro-américain
de renommée mondiale avant de s’engager dans une carrière prolifique acteur de
cinéma puis de gouverneur de la Californie fut l’un d’eux) ont reconnu l’avoir
utilisé (avant son interdiction) pendant de longues périodes.
Malgré sa prohibition, de
nombreux athlètes auraient continué de l’utiliser, en toute illégalité, pour
développer leur masse musculaire offerte sur les plateaux aux effets très spéciaux
du 7ème art.
Un des autres effets du
méthandrosténolone serait l’augmentation spectaculaire de la synthèse des
protéines, de la fixation de calcium, de la glycogénolyse et de la force
musculaire lors d’une période très brève.
Toutefois, cela serait une des
conséquences de son mode d'action, il diminuerait la respiration cellulaire et
la production de globules rouges. A fortes doses journalières, il engendrerait des effets
secondaires tels que la gynécomastie, l'hypertension artérielle, l'acné et une
calvitie masculine. Chez la femme, le médicament provoquerait, y compris
lorsqu’il serait utilisé à faibles dosages, de graves effets masculinisant.
Des études auraient montré (selon
les observateurs qui se sont penchés plus sérieusement que nous le faisons sur
la question) qu’il serait métabolisé en estradiol par l'aromatase. Cela
signifierait que, sans l'administration d'inhibiteurs de l'aromatase (tels que
l'anastrozole ou l'aminoglutéthimide), les effets œstrogèniques apparaitraient
au fil du temps chez les hommes.
La lutte contre les effets secondaires
œstrogéniques passeraient, pour les utilisateurs du méthandrosténolone, par
l’utilisation d’autres produits pharmaceutiques. Par ailleurs, il est indiqué
que, comme pour les autres stéroïdes 17 α-alkylés, l'utilisation de
méthandrosténolone sur de longues périodes de temps sans surveillance appropriée
pourraient entraîner des dommages irréversibles au foie.
Il est également rappelé qu’il y
a un demi-siècle, au début des années 1960, les médecins des Etats Unis prescrivaient
couramment à leurs patientes, en tant que tonifiant, un comprimé de méthandrosténolone.
Cette utilisation a été
rapidement abandonnée après qu’eurent été découverts les effets fortement masculinisant
du stéroïde. Malgré l'absence de toute application thérapeutique connue, le
produit est resté légal jusqu'au début des années 1990. L'interdiction aux
Etats Unis du méthandrosténolone par la FDA n'a pas complètement réussi à
éliminer son utilisation par les culturistes.
Il continuerait d'être utilisé
illégalement jusqu’à maintenant, le plus souvent en association avec d’autres
médicaments qui réagissent fortement avec un récepteur des androgènes afin
d'accroître l'efficacité globale de l'utilisation de stéroïdes.
Le méthandrosténolone, contenant
un radical méthyle, aurait une double faculté. Ma première serait celle de
passer par le foie sans être dégradé mais en provoquant des lésions de l’organe.
La seconde serait celle de pouvoir être absorbé par voie orale.
Il aurait également une affinité
pour une protéine qui fixerait les stéroïdes et les empêcheraient d'agir sur
les récepteurs hormonaux. La conséquence de cette affinité serait que le
méthandrosténolone aurait un effet nettement plus actif qu'une quantité
équivalente de testostérone, et entraînerait également une rapide croissance
des tissus musculaires.
Une conséquence de l'aromatisation
du méthandrosténolone serait l'élévation concomitante des taux d'œstrogènes ainsi
qu’une augmentation significative de la rétention d'eau constatée visuellement
par l'apparence d'un gain important de masse musculaire qui en réalité serait très
temporaire et dont la disparition sera observée lors de l’interruption de la
prise de stéroïde et de l’élimination de l'eau antérieurement retenue.
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