vendredi 3 août 2018

Migration des athlètes,Presser le citron pour une orangeade



Pourtant, l’épopée du MAC est parsemées de certaines anecdotes (cocasses mais symptomatiques d’un état d’esprit peu fair-play, ce qui est un comble dans l’univers sportif) parvenues jusqu’à nous laissant entendre que la présence de la championne olympique et championne du monde du 1 500 mètres fut même en certaines circonstances une contrainte supplémentaire, un véritable frein.
Certains responsables administratifs et politiques  dépositaires de l’autorité ont voulu faire une stricte application des éléments de langage vagues (mais en vogue) d’ « économie de marché » et de « libéralisation ». Des concepts incompris mais mis sur la table lors de discussions avec l’artisane, l’exemple de multiples réussites sportive, sociale, professionnelle et médiatique ou de ses représentants. Une situation hilarante lorsque le mythe côtoie la réalité.
Pendant ce temps, les subventions étatiques étaient par ailleurs « généreusement » réparties aux représentants de la médiocratie. En faveur de pratiquants notoirement connus d’une politique de l’appropriation indue de l’effort des autres, confortablement installés dans le paysage et, à ce titre, soutenus.
Au centre de ses pratiques malsaines et humaines on trouve la convoitise, le pillage des bourgeons de la manne macienne, des premiers fruits de la récolte dans laquelle il a été puisé sans retenue, à pleines mains.
Au hasard des discussions, on peut ainsi apprendre que quelques-unes des stars de l’athlétisme national (Triki Yasser, Skander Athmani, Hamdani Benahmed et tant d’autres) ont fait leurs premiers pas avec le MAC avant de quitter l’association pour quelques dinars de plus.
On ne sait pas (ou plus exactement on feint de ne pas voir)  dans les cercles sportifs constantinois  que sans le MAC et les clubs de Hamma-Bouziane (patrie d’Ali Saïdi-Sief et de Tayeb Filali) l’athlétisme, dans la cité perchée sur son Rocher, aurait depuis longtemps disparu.

En effet, ensemble le MAC et les clubs de Hamma-Bouziane (ville restée longtemps sans stade et qui vient enfin de réceptionner un stade de foot entouré par une piste d’athlétisme) représentent (excusez du peu) près des trois quart-des effectifs licenciés, de la participation aux compétitions locales et régionales et la quasi-totalité des médailles enregistrées au sein et pour le compte de la ligue constantinoise d’athlétisme qui n’en peut plus.


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