Pourtant, l’épopée du MAC est
parsemées de certaines anecdotes (cocasses mais symptomatiques d’un état
d’esprit peu fair-play, ce qui est un comble dans l’univers sportif) parvenues
jusqu’à nous laissant entendre que la présence de la championne olympique et
championne du monde du 1 500 mètres fut même en certaines circonstances une
contrainte supplémentaire, un véritable frein.
Certains responsables
administratifs et politiques
dépositaires de l’autorité ont voulu faire une stricte application des éléments
de langage vagues (mais en vogue) d’ « économie de marché »
et de « libéralisation ». Des concepts incompris mais
mis sur la table lors de discussions avec l’artisane, l’exemple de multiples
réussites sportive, sociale, professionnelle et médiatique ou de ses
représentants. Une situation hilarante lorsque le mythe côtoie la réalité.
Pendant ce temps, les subventions
étatiques étaient par ailleurs « généreusement » réparties
aux représentants de la médiocratie. En faveur de pratiquants notoirement
connus d’une politique de l’appropriation indue de l’effort des autres,
confortablement installés dans le paysage et, à ce titre, soutenus.
Au centre de ses pratiques malsaines
et humaines on trouve la convoitise, le pillage des bourgeons de la manne
macienne, des premiers fruits de la récolte dans laquelle il a été puisé sans
retenue, à pleines mains.
Au hasard des discussions, on
peut ainsi apprendre que quelques-unes des stars de l’athlétisme national
(Triki Yasser, Skander Athmani, Hamdani Benahmed et tant d’autres) ont fait
leurs premiers pas avec le MAC avant de quitter l’association pour quelques
dinars de plus.
On ne sait pas (ou plus exactement on feint de ne pas voir) dans les cercles sportifs constantinois que sans le MAC et les clubs de Hamma-Bouziane
(patrie d’Ali Saïdi-Sief et de Tayeb Filali) l’athlétisme, dans la cité perchée
sur son Rocher, aurait depuis longtemps disparu.
En effet, ensemble le MAC et les clubs de Hamma-Bouziane (ville restée
longtemps sans stade et qui vient enfin de réceptionner un stade de foot
entouré par une piste d’athlétisme) représentent (excusez du peu) près des
trois quart-des effectifs licenciés, de la participation aux compétitions
locales et régionales et la quasi-totalité des médailles enregistrées au sein
et pour le compte de la ligue constantinoise d’athlétisme qui n’en peut plus.
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