Le monde de l’athlétisme algérien
ne se limite pas à ces deux clans, à la guéguerre entre le « groupe
Bouras » et le « groupe Brahmia » et leurs
supporters respectifs. Dans le no man’s land, dans la majorité dont on dit très
souvent qu’elle est silencieuse, se trouve une sorte de « troisième
force » de triste mémoire dans l’Histoire du pays. Un courant très
disparate, évoluant au gré des événements, des épisodes, des alliances entre les
deux pôles importants. Faisant pencher les fléaux de la balance d’un côté ou de
l’autre au gré des alliances, des influences et des intérêts particuliers momentanés. On se croirait presque, sans
aucune exagération, dans un jeu de géopolitique…sportive.
On voudrait bien figer les
positions de chacun de ces groupes dans la perpétuelle mouvance athlétique qui
prépare, sans cesse et sans répit aucun, les élections fédérales à venir alors
que la précédente vient à peine d’être conclue. On comprend donc qu’alors que
les différentes campagnes pour des sinécures au sein des ligues et des
fédérations s’annoncent, on rappelle à notre bon souvenir les errements des uns
et des autres.
C’est en cette période de l’année
alors que les athlètes viennent d’effectuer la rentrée sportive (leur rentrée
sociale) sur un fond de rumeurs de grève, de relance de la polémique au sujet
de l’article 6 du décret exécutif
portant gestion des associations sportives amateurs, que revient à l’ordre du
jour le débat sur l’interdiction du paiement de salaires ou d’indemnités à
partir des subvention versées par les collectivités locale et sur les fonds
publics et donc en filigrane sur l’incapacité des dirigeants sportifs à prendre
en charge leurs projets sportifs sans l’aide étatique.
Sur cette carte, dans cette
course à la fonction présidentielle fédérale, Brahmia est absent. Même si, ces
dernières années, on a beaucoup prétendu qu’il se tenait en arrière-plan des
manœuvres sur le terrain. Aujourd’hui, nous avons presque la certitude qu’il
est plus tourné vers une vision plus vaste, plus olympique qui n’est pas obligatoirement
la convoitise du fauteuil présidentiel.
La majorité est silencieuse.
Pourtant, ce silence quelque fois disparait. Il est remplacé par un tintamarre
dans les milieux prétendument sûrs, qui partagent les mêmes idées et s’agitent
en permanence. Et, surtout participent à la dissémination des mêmes informations
ou interprétation de ces informations, celles qui visent à la déstabilisation,
à la fragilisation des positions des uns et des autres. Toujours dans le sens
où souffle le vent. Comme un courant alternatif.
Sur Facebook, depuis le printemps
et le début de la « crise olympique », Ahmed Mahour
Bacha a ressorti ce qu’il prétend être les cadavres qu’Amar Brahmia aurait dissimulés
dans quelques placards de la FAA. Ou plus exactement, il a retiré les dossiers
constitués (par lui ou par d’autres) quand
Brahmia y paradait en grand seigneur, hôte prestigieux de ces lieux. Toujours
les pratiques manipulatrices que l’on met en mouvement lorsqu’on (l’intéressé
et ses amis) est pris au piège.
Un acte malveillant (plus
exactement la complicité, la dissimulation d’un acte malhonnête commis par une
tierce personne) pour cacher un autre acte malveillant…..que l’on se prépare
à commettre…..dans un avenir plus ou
moins lointain. Nous appellerons cela, si les faits reprochés à Brahmia
existent réellement, un comportement mimétique. Les spécialistes du droit
trouveront le terme adéquat qui pourrait conduire Ahmed Mahour Bacha (et ses
complices, ceux qui lui ont communiqué les documents dont il se prévaut ou les
ont photocopiés, les ont transporté hors des murs de la FAA).
Tout ce qui s’est passé pendant
cette préparation olympique en matière de ….surfacturations, non-respect des
dates de de stages (départs et retours anticipés) renverraient donc à des
pratiques préalablement expérimentées par Brahmia en matière (comme cela nous a
été soufflé justement par des membres de la « troisième force »)
de remboursements indus de billets d’avions, doubles dossiers de sorties, etc.).
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