La polémique engagée entre Toufik Makhloufi, fort de sa médaille
olympique sur 1 500 mètres, et les cadres du mouvement sportif, obligea,
par médiatisation interposée, le ministre de la jeunesse et des sports de
l’époque, le professeur en cardiologie Tahmi, à passer outre à toutes les
habitudes et à faire convoyer, d’Alger aux Etats Unis, par monsieur le DTN
transformé en un convoyeur de fonds qui ne demandait que celà, une mallette
bourrée de dollars destinés à couvrir les dépenses d’un stage engagé par le
champion olympique en dépit de toutes les règles. Makhloufi n’aurait pas supporté les tergiversations de
la FAA et de son DTN voulant lui imposer un entraîneur et des règles qui lui
furent insupportables.
Un an plus tard, une autre polémique mit aux prises le champion
olympique de 2012 et double médaillé de 2016, cette fois-ci, avec le président
du comité olympique qui, lors de la précédente crise, avait été son soutien. La
mèche de la bombe médiatique avait été allumée à la fédération d’athlétisme.
Toujours au sujet de Makhloufi, il y eut également les deux polémiques
au sujet de l’établissement de visa. L’un pour disputer une compétition à
Birmingham (Grande-Bretagne) puis, quelques mois plus tard pour se rendre sur
les lieux d’un stage programmé par son entraineur Dupont au Portugal. L’épisode
du second visa fut le prélude au déballage médiatique entre Makhloufi et le
COA.
Nous retiendrons également, au passif du sieur Boubrit, les incidents
relatés dans la presse nationale, bien après qu’ils eurent eu lieu (une dizaine
de mois après), par le coureur de 3000 mètres steeple résidant en France,
Abdelhamid « Blondin » Zerifi.
Lors des championnats du monde de 2015, le coureur avait été contraint
d’assumer personnellement des frais de transport (pour lui et ses coéquipiers) pour
se déplacer du lieu d’hébergement au site de la compétition. Ces frais étaient
restés non remboursés dans les semaines qui précédèrent les jeux olympiques de
Rio 2016. Près d’une année plus tard. Il lui fut seulement proposé un
remboursement en dinars d’une dépense engagée en devises.
Les frictions nées à Pékin, où Zerifi, le franco-algérien repêché par
l’IAAF, se senti comme un intrus dans la délégation algérienne, produisirent, à
l’encontre de la fédération, un sentiment de ressentiment exacerbé par le
processus de sélection pour les jeux olympiques. (Cf. les chroniques de « Polémiques »
n°48 et suivantes).
On retrouve Ahmed Boubrit au cœur d’autres polémiques dont
l’athlétisme se serait bien dispensé si la DTN et le secrétariat général
avaient fonctionné à peu près correctement. Des « affaires »
qui épicèrent la préparation et la participation des athlètes algériens aux
jeux olympiques de Rio de Janeiro. Comme celles liées à la préparation de Larbi
Bouraâda et au comportement de son entraîneur.
Nous avons évoqué ces questions étranges qui occupèrent, plus qu’il
n’en faut, les esprits à une période où la sérénité aurait dû prévaloir et qui,
au contraire, envenimèrent les rapports entre la CPO/COA et la FAA tout en
remettant au goût du jour les relations tumultueuses liant, depuis des
décennies, Amar Brahmia/Mustapha Berraf, d’une part et Ahmed Mahour
Bacha/Bouras, d’autre part.
Nous citerons à titre de simple rappel, les chroniques que nous avons
consacrées aux départ retardé et au retour prématuré de l’entraîneur du
spécialiste du 400 mètres haies, Abdelmalek Lahoulou, le billet d’avion de
Salim Keddar, les « affaires » concoctées à partir des
séances de cryothérapie et de técarthérapie qui entourèrent la participation de
Larbi Bouraâda, l’incident de « la voiture officielle »
dont Boubrit fut un acteur/spectateur au premier rang.
La présence clandestine, à Rio de Janeiro, de Mohamed Hocine (présenté
comme l’assistant de Mahour Bacha) validée postérieurement par le DTN (après
une autre affaire de billet d’avion acquis par la FAA dans une tentative de
mettre en porte-à-faux la CPO) d’un entraîneur qui n’avait pas été inscrit parmi
les membres de la délégation par sa
fédération, etc. appartient aussi à une logique destructrice.
Voir à ce propos, les cent et
une chroniques (révélatrices du malaise de l’athlétisme) parues dans la série
« Polémiques ». Des chroniques disponibles sur le blog
« Sousolivier.blogspot.com ».
A son triste tableau de chasse
figurent aussi les propos déplorables tenus à l’encontre de ceux dont les
propos ou les demandes lui déplaisaient.
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