Abderrahmane Morceli, le mal aimé des instances
fédérales, aujourd’hui installé en
Californie, malgré tout le mal qui a pu être dit sur son compte par ceux qui
surent manipuler les instances fédérales d’hier, s’était proposé pour faire
jouer ses relations en faveur des athlètes algériens. Il s’était adressé au
comité olympique. Pas à la fédération. Abderrahmane Morceli a toujours été un
homme de terrain. Pas des médias.
La proposition de coopération avec les USA a été une occasion
perdue par les Algériens. Mais, nous remarquerons qu’elle a été saisie en cette
fin d’automne et de reprise de la préparation par d’autres Algériens. Plus
exactement par les Franco-Algériens dont Mahiedinne Mekhissi, champion d’Europe du
3 000 mètres, sous les couleurs des « Bleus » de France (qui
quitte Philippe Dupont pour rejoindre (en compagnie de l’autre mal aimé de
l’athlétisme algérien, le coureur du 3 000 mètres steeple, Abdelhamid
« Blondin » Zerrifi qui lui a rejoint les « Verts ») le
camp d’entrainement de Morceli, entraîneur en chef de l’équipe de cross du
Riverside Collège.
Dans l’optique de Mahour Bacha, le laxisme de la FAA (et du
système ministériel) était préférable au semblant de rigueur mis en place par
le COA et la CPO. Les « indécences » citées au cours des précédentes
chroniques n’auraient certainement pas été décelées dans le système
fédéral-ministériel ébloui par l’aura préfabriquée, l’effet de halo de Mahour
Bacha et de Bouras.
Dans cette même déclaration publique, Ahmed Mahour Bacha
remit sur le tapis la question d’un véritable staff à constituer autour de
l’athlète. A l’image de celui qui
entoure Toufik Makhloufi. Un staff qui n’est pas Algérien mais celui de
l’équipe de France de demi-fond. Plus important même puisqu’il faudrait y
adjoindre des entraîneurs de spécialités, un kiné, etc.
L’ambition est de faire passer Bouraâda dans le nec plus ultra du système élitiste,
l’installer sur le même plan que Makhloufi, à la pointe de la pyramide. Dans la
même folie dépensière. Mahour Bacha deviendrait un coach en chef, une sorte
d’Alberto Salazar ou d’Aden Djamaa, entouré de ses conseillers, assistants et
apprentis entraîneurs. Il serait à la tête d’un groupe d’entrainement.
Remarquons que Mahour Bacha n’a pas su agréger, en vue de la
réussite de son projet sportif, les moyens et les compétences dont dispose la FAA (entraîneurs de
spécialités, kinés, matériels pédagogiques, etc.)…..qu’il aurait fallu
solliciter. Mais, cela est-il encore possible lorsqu’on prend ce petit monde de
très haut ? Lorsque les invectives remplacent les règles primaires de
civilité ?
L’idée de staff, si elle est intéressante dans la perspective
de la création d’un centre de développement des épreuves combinées, l’est
beaucoup moins s’il faut le mettre à la disposition d’un seul athlète. Avec
Mahour Bacha, il faut toujours voir derrière l’écran de fumée. Cette
proposition tentait de valider les événements de l’été, toutes les simagrées
médiatiques qui ont accompagné l’entraîneur assistant Mohamed Hocine, le
clandestin. Avec toujours en arrière plan (à ne jamais oublier), l’intrusion de
la complémentation alimentaire institutionnalisée dans une structure étatique
déjà prise au piège.
Mohamed Hocine mérite qu’on lui accole le sobriquet de
« clandestin ». Il fut présent aux championnats du monde
d’athlétisme de Pékin (2015)……sans figurer sur la liste officielle des membres
de la délégation algérienne. On dit, avec force insistance, qu’il ne fut pas le
seul à avoir été du voyage……sans dossiers de sortie. Avec un billet d’avion
réglé par la fédération, squattant les chambres des athlètes et des
entraîneurs. Il appartient au staff de Mahour Bacha. Un staff sans existence
légale.
Mohamed Hocine ne put se rendre à Rio en utilisant l’avion
spécial affrété par le COA. Il ne figurait pas sur la liste des personnes
retenues et proposées par la FAA à la CPO. On oublie souvent que la fédération
est un passage obligé. Sans doute, ne sut-elle pas argumenter devant la CPO? Ou
ne l’avais même pas inscrit sur la liste ! Comme tant d’autres entraîneurs
qui pourtant avaient vu leurs athlètes sélectionnés. Remarquons incidemment qu’Abdelmalek
Lahoulou, demi-finaliste du 400 mètres haies, 13ème performer de
Jeux était seul. Bouraâda avaient deux entraîneurs à ses côtés et des moyens de
récupération dont personne ne soupçonnait l’existence.
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