La chronique portant sur le contrat-programme intitulée
« La FAA en faillite » a été commentée par un
admirateur fou de cette chronique au point de s’en rendre malade. Sans doute
une forme de masochisme exaspéré.
Ce commentateur, intervenant chaque fois qu’il est question
d’athlétisme en lien avec le bureau
fédéral, a une si forte opinion de lui-même et des idées dont il est porteur
qu’il en veut à tous ceux qui ne partagent pas son point de vue.
D’ailleurs, pour faire croire que celui-ci est répandu dans
la communauté de l’athlétisme, il cherche à semer la confusion en créant une multiplicité
de comptes Facebook affublés de dénominations aussi farfelues les unes que les
autres dont le registre sémiologique
pourrait incontestablement intéresser les linguistes et autres psychologues.
Ce monsieur, dans son dernier avatar (dans l’acception renvoyant
à la théologie hindoue qui est celle de la nouvelle forme physique), s’est
voulu être le rossignol défunt du Caire en s’attribuant un pseudonyme qui, dans
notre belle « daridja » renvoie (phonétiquement) aussi aux malentendants. Malheureusement pour
lui, n’est pas Farid El Atrache qui veut. De plus, tandis que les malentendants
sont dotés de capacités de compréhension hors-normes, il ne semble pas (aveuglé
par son mode de pensée dans lequel figure également l’usage de vitamines
contaminées) disposer.
Ce commentateur (cantonné dans coque originelle dans des
comportements agressifs) a présenté un très beau plaidoyer se voulant favorable
au président de la FAA. Il est dans son droit constitutionnel de défendre un
système fédéral où il trouve son compte. Remarquons toutefois que sa conception
du débat n’admet pas la contradiction des autres. Il est le seul et unique
détenteur de la Vérité.
N’étant pas issu du même moule dictatorial, nous trouvons
toutefois dans son argumentaire des aspects méritants que l’on s’y arrête et
qu’on les approfondisse. Ils permettent d’y déceler des détournements de sens
(une autre de ses spécialités) multipliés à l’infini.
Selon ce commentateur, la gestion budgétaire de la FAA et des
autres fédérations ne serait pas une « gestion participative par les
objectifs », un concept dont il ne maitrise pas la sémantique
puisque celle-ci est la définition des objectifs par ceux qui auront la charge
de les réaliser. Un concept opposé à celui de « gestion par les objectifs »
qui voit la hiérarchie définir ces objectifs.
Selon les informations communiquées, la démarche consiste, au
début du mois d'octobre de chaque année, à l’envoi par les fédérations de leurs
prévisions budgétaires accompagnées des objectifs définis par la fédération.
En l’absence d’informations complémentaires sur le sujet,
nous considérons que cette transmission (des objectifs et des prévisions
budgétaires) est simplement une démarche administrative impliquant
l’utilisation implicite d’un bordereau d’envoi et d’un accusé de réception.
Selon l’argumentaire de l’ardent défenseur du président de la
FAA endossant, emporté par la fougue, la
tenue d’ « avocat du Diable » - qui, dans la religion catholique, dans le procès de
béatification (ou d’accession au statut de saint) est celui à qui est confié le
rôle d’apporter les arguments défavorables - le processus décrit par nous ne
correspondrait pas à la réalité. Il n’y aurait pas de travail préparatoire
entre la FAA et le MJS avant la signature du contrat d’objectifs. Le constat
est vérifié puisque la fédération s’est elle-même attachée la corde au cou en
définissant ses propres objectifs maintenus par le MJS.
Notre commentateur n’a pas intégré dans sa logique et dans sa
conscience (certainement parce ce que faisant partie d’un système sans en
comprendre le fonctionnement) qu’une entité sportive (club, ligues,
fédérations) agit en fonction de deux cycles se chevauchant.
Le premier des deux cycles évoqués est le « cycle
sportif », rythmé par des AGO annuelles, destiné à marquer les
entames et fins de saisons sportives (août-septembre) préparatoires à
l’établissement des prévisions budgétaires et à l’examen des subventions à
accorder par les structures habilités à le faire.
Le second est le « cycle juridique et comptable »
que l’on connait mieux car débutant 1er janvier et s’achevant le 31
décembre.
Notre commentateur fait comprendre (implicitement et sans saisir
la portée de ses propos) que la démarche de la fédération d’athlétisme est de
type bureaucratique. Elle transmet ses besoins et attend la notification des
ressources attribuées par l’Etat tout puissant. Une attente symptomatique de la
situation d’assistanat qui est contenue dans cette conception : demander
et attendre la donation.
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