F
|
acebook, sans le vouloir, rapproche les gens, dévoile des proximités. Le
village planétaire dont on nous assomme depuis plus d’un demi-siècle est bien
là, matérialisé par ce réseau social. La preuve ? Le 24 juin dernier,
Mahour Bacha publie une photo. Il est en compagnie de Benida, avec en
arrière-plan ce qui serait le port de Barcelone. Rien de bien extraordinaire à
tirer de cette photo.
Si ce n’est que Mahour Bacha, à cette date-là, est censé être au
Portugal avec « son » athlète Larbi Bourraâda qui,
après avoir déclaré forfait (sur une blessure au sujet de laquelle « Faa
Ahmed » ironise par une allusion au meldonium, ce produit inscrit
sur le répertoire des produits dopants depuis le mois de janvier 2016) pour les championnats du monde en salle de
Portland, fait à nouveau faux bond en ne participant pas aux championnats
d’Afrique de Durban sous le prétexte de se préparer pour les championnats du
monde et rattraper le retard accumulé cet hiver.
Amar Benida (époux et entraîneur de Nouria) est là où il doit être. A
Barcelone, en stage à Barcelone avec son groupe dont deux éléments (Hathat et
Belferrar) connaissent le groupe d’Aden Jama qu’ils ont eu à côtoyer cet hiver
pendant quelques semaines et qu’ils côtoieraient pendant la durée de ce énième
stage organisé pratiquement dans les jupons de Jama. Ce sont eux que Dadi
aurait introduit auprès de Jama.
Nous sommes (ne l’oublions pas) en pleine « affaire Jama »
qui se manifeste par une perquisition d’un hôtel de Sabadell par les forces de police et de douanes de la
Catalogne. Dans cet hôtel est logé le groupe d’entraînement de l’entraîneur
américano-somalien qui y a ses habitudes et en a fait sa base d’entraînement en
Europe. La perquisition se conclue par trois interpellations et un contrôle
anti-dopage d’une trentaine d’athlètes présents sur les lieux et la saisie de
produits et de seringues usagées et d’autres prêtes à l’emploi.
Amar Benida est incontestablement
et indirectement éclaboussé par l’ « affaire
Jama ». En plus du fait que ses athlètes (Hathat et Belferrar) se
soient entraînés cet hiver en altitude, en Ethiopie avec le groupe de Jama, un
titre de la presse nationale indique que deux coureurs de demi-fond algérien auraient été
contrôlés positifs par l’agence nationale de lutte contre le dopage. Les noms
ne sont pas communiqués. Mais, l’un d’entre eux aurait réalisé les minima de
participation aux jeux olympiques. A nouveau, une coïncidence nauséabonde. Le
nombre d’athlètes de demi-fond ayant réalisé ces niveaux de performances est
restreint. D’autres athlètes peuvent être dopés mais la proximité dirige les
soupçons. Attendons les résultats des analyses complémentaires ( ?)
annoncés.
"Notre" ami internaute rappelle (sans y prendre garde) la
dualité de statut entre les athlètes de Benida et Amina Bettiche qui venait de
se séparer de son entraîneur habituel et qui, selon les informations circulant
alors, serait sur le point de rejoindre le groupe d’athlètes de Jama. Cela
n’est pas dit (on peut cependant interpréter les silences) mais on peut envisager que la participation de Bettiche
s’inscrit dans une organisation bien huilée (du côté de Jama) que nous verrons
prochainement. Avec la bénédiction de la FAA.
La troisième "information", prenant la forme d’un scoop, est
celle relative aux relations particulières qui auraient existé entre un athlète
somalien entraîné par Aden Jama et Mahour Bacha. Notre "ami" lanceur
d’alertes est apparemment bien informé. On suppose que, comme dans un roman
d’espionnage, il est au premier rang. Tout près de Mahour Bacha, le suivant pas
à pas dans tous ses déplacements, écoutant ses discussions, enregistrant ses
propos, le filmant à son insu.
"Notre" ami est donc là lorsqu’il se passe quelque chose
inhabituel. Du genre des rencontres nocturnes entre Dadi et le « Somalien
Souleyman médaillé mondial sur 1 500, l’athlète de Djamaa » dont
« Faa Ahmed » nous dit qu’il « passait
chaque nuit dans la chambre de Dadi à Pékin pour se faire
"soigner " ». Aujourd’hui que l’on connait les
talents multiples d’Ahmed Mahour Bacha dévoilés par Zahra Bouras et son
implication (à déterminer) dans les cas de dopage de ses poulains (Bouras et Bourraâda),
on en conclue (peut-être un peu trop rapidement) que « se faire
"soigner" » signifie se rendre dans la chambre de Dadi
pour y recevoir sa dose (ou sa micro-dose, il semblerait que, selon la littérature
récente sur le sujet, ce soit la nouvelle tendance pour l’EPO) de produit
régénérant. Ce produit disparaissant rapidement, sans laisser de traces dans
l’organisme, mais aidant à se hisser sur le podium.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire