Selon les bravades (publiées sur un compte Facebook
aujourd’hui supprimé) d’un des nombreux clones de l’ex-entraîneur de Larbi
Bouraâda (suspendu pendant deux années pour usage de Stanolozol), Ahmed Mahour
Bacha aurait introduit Amar Benida auprès de Jama Aden. Vrai ou faux ?
La réponse à cette question posée au sujet d’une prétendue
relation entre Amar Benida et Jama Aden n’a qu’une importance secondaire. Ce
qui doit être relevé c’est que deux des athlètes qu’il entraîne (Amine
Belferrar et Yacine Hathat) ont été possiblement au contact des athlètes du
groupe Aden à Sulultha (en Ethiopie) puis quelques semaines plus tard à
Sabadell (en Catalogne). Sulultha et Sabadell sont deux des trois bases
d’entrainement du groupe d’Aden.
Le premier intérêt de cette donnée qui suscite
l’interrogation est qu’elle indiqua la proximité entre Mahour Bacha et Benida qui
était déjà sans doute évidente pour les
habitués du Sato. Une proximité qui sera dévoilée au grand public pendant
« la crise de Rio », à la faveur de l’incident dit de
« la voiture officielle » qui fut fortement médiatisé
en clôture des jeux.
Un accroc organisationnel monté en épingle, exploité à
profusion par Mahour Bacha (pour gêner la CPO et le COA) et dans lequel Amar Benida
fit son apparition en étant cité (à son corps défendant) en qualité de témoin des
événements (avec d’autres notables de l’athlétisme national) qui se seraient
produits à la fin de la première journée du décathlon. Amar Benida fut un des
rares membres de la délégation qui, semble-t-il, soutinrent le décathlonien
tard dans la nuit brésilienne.
Il a été un témoin qui sut rester discret. A l’inverse de Mohamed
« Moh » Hocine et de Larbi Bouraâda, premiers concernés par l’incident (car parmi
les plus proches d’Ahmed Mahour Bacha au
titre de respectivement d’entraîneur-assistant-accompagnateur à la séance de
técarthérapie et d’athlète entraîné), qui démentirent ou atténuèrent les propos
(répercutés à n’en plus finir sur les réseaux sociaux) que tint alors le coach
principal.
A la fin du stage de Sulultha, pendant qu’Amina Bettiche
revenait au pays s’entraîner à Bordj Bou Arreridj, Hathat et Belferrar se
rendaient en Catalogne pour optimiser leur préparation. On ne peut affirmer (en
l’état actuel des informations en notre possession) qu’ils étaient avec le
groupe d’athlètes coachés par Aden. Pourtant, certains indices le laissent penser.
En effet, une liste (rédigée en espagnol et diffusée sur
internet) communique la liste des athlètes autorisés à utiliser les
installations de Sabadell. Hathat et Belferrar y figuraient en compagnie des
athlètes d’Aden et de…… Mohamed Farah. En tête de liste, se trouvaient les deux
frères Aden (Jama et Ibrahim, celui qu’aurait connu David Torrence aux Etats
Unis et aurait facilité son intégration).
Amar Benida et Amina Bettiche (un temps il avait été envisagé
qu’elle rejoigne contractuellement le groupe Aden) étaient absents de cette
liste. L’absence de Bettiche est compréhensible. Elle avait privilégié de se
préparer (pendant la période du mois de Ramadhan) au pays. Celle de Benida (si
elle est vérifiée) donne un sentiment de déjà connu. Quelques semaines plus tôt,
l’entraîneur d’Abdelmalek Lahoulou avait rejoint son athlète après quelques
jours de stage et l’avait quitté quelques jours plus tôt. Si l’on accorde
quelque considération aux commentaires qui pleuvent sur les réseaux sociaux,
selon les « amis Facebook de Mahour Bacha », quelques
années auparavant, un entraîneur de l’élite nationale se serait rendu en
Espagne pendant que son athlète se préparait en Italie.
Nous devons remarquer que la fiabilité de cette liste n’est pas
très grande. Il nous faut en effet prendre en compte que Mahour Bacha et
Bouraâda se trouvaient alors en pays ibérique. Ils y étaient pour deux raisons.
La première étant de soigner une douleur au dos (contestée
après les jeux de Rio par Zahra Bouras) qui empêcha Bouraâda de prendre part
aux championnats du monde en salle à Portland (Oregon). Cette raison sera
médiatisée un peu plus tard en étant un
épisode de la « crise de Rio » qui permis à Brahmia de
dévoiler, à la télévision, au retour de Rio, la somme de 400 euros que coûta l’injection.
La seconde raison fut la préparation des jeux olympiques à
travers un stage dont les préparatifs furent très controversés en raison du
montant prévu pour la location d’un moyen de transport et des retards qui en
auraient découlés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire