La fédération algérienne d’athlétisme accuserait, selon des indiscrétions
qui nous ont été rapportées ces derniers jours, d’importantes difficultés financières. Elle enregistrerait
17 milliards de centimes de dettes qui seraient consécutives à deux faits que
les membres de l’assemblée générale devraient noter dans un coin de leurs
esprits pour demander des explications, lors de l’assemblée générale ordinaire
qui devrait se dérouler avant la fin de l’année, au président Amar Bouras, aux
membres du bureau et aux cadres permanents de la fédération.
Le premier d’entre eux est la résiliation du contrat de sponsoring qui
liait la FAA avec l’opérateur de téléphonie Mobilis qui apportait dans la
corbeille fédérale environ le quart du financement. La première conséquence
c’est que cela devrait concourir à une diminution très importante de la
subvention fédérale accordée aux organisateurs des courses sur routes et des
cross-country intégrés dans les challenges nationaux dont Mobilis a été l’un
des contributeur le plus important.
En fait, en l’absence d’informations précises sur le sujet, nous devons
plutôt subodorer une fin de convention suivie d’absence de négociations en vue
d’un éventuel renouvellement. La fin du mandat fédéral expliquerait qu’aucune
démarche n’ait été effectuée par les membres du bureau exécutif qui
anticiperaient de ne plus en faire partie après la prochaine assemblée générale
élective.
Pour beaucoup, cette manière d’agir serait la démonstration insolente du
peu d’importance qu’occuperait dans leurs esprits le développement de la
discipline.
Le second
est le nombre impressionnant de voyages qui a été ordonné. Certains membres de
la famille de l’athlétisme, que d’aucuns pourraient considérer comme de « mauvais
esprits », ont décompté une centaine de billets d’avions délivrés
au seul président de la fédération pendant la durée du mandat s’achevant. Ces
mêmes « admirateurs » du président Bouras ont calculé qu’il aurait
effectué une moyenne de 25 voyages par an au frais de la fédération. Soit un
voyage toutes les deux semaines.
Pour ses de plus en plus nombreux détracteurs cela expliquerait que le
président, soit souvent absent de la fédération et qu’il ne soit pas fait
aménager un bureau au siège de la FAA. Une fédération qui, selon des propos
recueillis récemment, se trouverait dans le cartable du président.
Comme pour confirmer cette information, nous apprenons que le président
Amar Bouras vient d’achever un périple qui l’a conduit d’abord en Arabie
Saoudite puis au Qatar et enfin en Afrique du Sud.
Les mêmes « mauvaises langues » qui
sévissent dans l’environnement immédiat de la fédération affirment sans aucune
ambigüité qu’Amar Bouras s’est déplacé en Arabie Saoudite pour négocier le
contrat qui le liera à la fédération d’athlétisme saoudienne dès la fin de son
mandat fédéral. Une perspective qui
semble indiqué que sa déclaration, à la presse nationale juste après sa
démission du bureau du COA, n’était pas seulement des paroles en l’air. Il
avait alors indiqué qu’il ne se représenterait plus pour occuper des fonctions
au niveau de l’instance olympique où il a siégé grâce à la présidence de la FAA.
Nous avons également appris qu’en sa qualité d’ex-premier vice-président
du COA, Amar Bouras aurait bénéficié d’une dizaine d’autres billets d’avion.
Nous reviendrons dans une prochaine édition sur cette question de billetterie.
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