Peut-on expliquer que la nécessité d’une installation de cryothérapie
n’est pas été entendue ou qu’elle ne soit pas encore réalisée ? Les
explications existent. Il est possible de les lister. Quelques-unes
appartiennent au domaine des relations en milieu professionnel où se mêlent des
relations individuelles et des relations entre les individus et les instances
administratives. Les secondes relèvent du fonctionnement administratif.
Ici, encore une fois, le comportement de Mahour Bacha intervient incontestablement
pour parasiter le processus. Exigeant, éternellement insatisfait, dominant un
espace qui se plie à ses moindres désirs et ferme les yeux sur ses incartades, Mahour Bacha se croit investi
d’une autorité qui dépasserait les limites du territoire athlétique.
Cassant, Ahmed Mahour Bacha veut régenter son environnement. Ce qu’il
réussit (avec diverses fortunes depuis plus d’un quart de siècle) au sein de
son milieu naturel où chacun doit se plier à ses injonctions. Au risque d’encourir, dans le cas contraire,
son courroux jupitérien entraînant ipso facto la mise à l’écart de ceux qui
oseraient lui donner du fil à retordre, se dresser sur son chemin.
Mahour Bacha s’est aussi donné le droit d’empiéter sur des domaines
jouissant de l’autonomie administrative et financière, des secteurs de
l’activité sportive réfractaires à son autoritarisme. Il est normal pour lui d’interférer dans les prérogatives de ceux qui
furent ses compagnons d’armes et l’habituèrent à emprunter des raccourcis.
Mahour Bacha prend toujours le taureau par les cornes (ce qui n’est
pas toujours le cas de ses pairs) et traite d’homme à homme. Ce faisant, il
oublie qu’il n’est qu’un individu qui s’adresse à une administration (en fait à
un représentant d’une administration qui doit en référer à sa hiérarchie) et que - par ce qu’il n’est qu’un individu
parmi tant d’autres (auquel s’attache toutefois l’avantage d’une certaine
notoriété) - il sera certes écouté mais sans que cela ne produise effets. En de
pareilles circonstances, une administration, ne peut avoir pour interlocuteur
qu’une autre administration.
Le besoin exprimé par le duo Mahour Bacha-Bouraâda, dans le contexte
défini précédemment (en tant qu’appoint à l’ensemble des moyens disponibles)
est extensible à d’autres groupes d’entraînement. Nous devons concevoir que
l’administration de l’unité dite du stade d’athlétisme (dans l’hypothèse d’un
projet dont l’idée est retenue) doit se positionner en outre dans la
perspective d’une utilisation simultanée par plusieurs sportifs. Ce qui sur le
plan du coût prend une autre dimension que la satisfaction d’un individu. Le
projet « cryothérapie » a plus de chances d’être retenu si la
proposition, si la demande transite par la fédération algérienne d’athlétisme. Des
questions se posent inévitablement lorsqu’on veut mieux comprendre. Est-ce que
Mahour Bacha en a fait part à sa structure de rattachement (la FAA) ? Qu’elle
a été la réaction de cette dernière lorsque l’on sait que les relations entre
les différents départements semblent
difficiles? La question a-t-elle été examinée en bureau fédéral ?
En l’absence de données techniques et financières, nous devons
supposer (après la recherche d’informations sur ce sujet menée par les
gestionnaires du stade éventuellement aidés par les entraîneurs soucieux d’une
utilisation la plus rapide possible de l’installation) que la concrétisation
passera par l’examen des devis et factures pro forma (reçus suite à un avis
d’appels d’offres lancé) par une commission des marchés publics. Une phase qui
ne peut être effective qu’après la définition d’une autorisation de programme,
le dégagement d’une enveloppe financière destinée à couvrir la dépense projetée.
Le très long processus administratif (très succinctement résumé) qui
conduira à la réalisation hors des délais contractuels (les structures du
secteur de la jeunesse et des sports excellent dans les dépassements des délais
de réalisations de leurs chantiers) fait sciemment abstraction de la décision
d’opportunité de la dépense et de la réalisation de cette installation au
niveau du stade d’athlétisme.
On ne doit pas écarter un aspect décisionnel relevant à la fois des
conditions techniques (emplacement de l’installation) et psychologiques :
stade d’athlétisme ou stade du 5 juillet avec en filigrane la priorité accordée
culturellement et la hiérarchisation sociologiques des disciplines
sportives : cryothérapie pour le foot ? Pour l’athlétisme ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire