jeudi 10 novembre 2016

Polémiques (45), Les à-côtés psychosociologiques et administratifs

Peut-on expliquer que la nécessité d’une installation de cryothérapie n’est pas été entendue ou qu’elle ne soit pas encore réalisée ? Les explications existent. Il est possible de les lister. Quelques-unes appartiennent au domaine des relations en milieu professionnel où se mêlent des relations individuelles et des relations entre les individus et les instances administratives. Les secondes relèvent du fonctionnement administratif.

Ici, encore une fois, le comportement de Mahour Bacha intervient incontestablement pour parasiter le processus. Exigeant, éternellement insatisfait, dominant un espace qui se plie à ses moindres désirs et ferme les yeux sur ses  incartades, Mahour Bacha se croit investi d’une autorité qui dépasserait les limites du territoire athlétique.

Cassant, Ahmed Mahour Bacha veut régenter son environnement. Ce qu’il réussit (avec diverses fortunes depuis plus d’un quart de siècle) au sein de son milieu naturel où chacun doit se plier à ses injonctions.  Au risque d’encourir, dans le cas contraire, son courroux jupitérien entraînant ipso facto la mise à l’écart de ceux qui oseraient lui donner du fil à retordre, se dresser sur son chemin.

Mahour Bacha s’est aussi donné le droit d’empiéter sur des domaines jouissant de l’autonomie administrative et financière, des secteurs de l’activité sportive réfractaires à son autoritarisme. Il est normal pour lui  d’interférer dans les prérogatives de ceux qui furent ses compagnons d’armes et l’habituèrent à emprunter des raccourcis.

Mahour Bacha prend toujours le taureau par les cornes (ce qui n’est pas toujours le cas de ses pairs) et traite d’homme à homme. Ce faisant, il oublie qu’il n’est qu’un individu qui s’adresse à une administration (en fait à un représentant d’une administration qui doit en référer à sa hiérarchie)  et que - par ce qu’il n’est qu’un individu parmi tant d’autres (auquel s’attache toutefois l’avantage d’une certaine notoriété) - il sera certes écouté mais sans que cela ne produise effets. En de pareilles circonstances, une administration, ne peut avoir pour interlocuteur qu’une autre administration.

Le besoin exprimé par le duo Mahour Bacha-Bouraâda, dans le contexte défini précédemment (en tant qu’appoint à l’ensemble des moyens disponibles) est extensible à d’autres groupes d’entraînement. Nous devons concevoir que l’administration de l’unité dite du stade d’athlétisme (dans l’hypothèse d’un projet dont l’idée est retenue) doit se positionner en outre dans la perspective d’une utilisation simultanée par plusieurs sportifs. Ce qui sur le plan du coût prend une autre dimension que la satisfaction d’un individu. Le projet « cryothérapie » a plus de chances d’être retenu si la proposition, si la demande transite par la fédération algérienne d’athlétisme. Des questions se posent inévitablement lorsqu’on veut mieux comprendre. Est-ce que Mahour Bacha en a fait part à sa structure de rattachement (la FAA) ? Qu’elle a été la réaction de cette dernière lorsque l’on sait que les relations entre les différents départements  semblent difficiles? La question a-t-elle été examinée en bureau fédéral ?

En l’absence de données techniques et financières, nous devons supposer (après la recherche d’informations sur ce sujet menée par les gestionnaires du stade éventuellement aidés par les entraîneurs soucieux d’une utilisation la plus rapide possible de l’installation) que la concrétisation passera par l’examen des devis et factures pro forma (reçus suite à un avis d’appels d’offres lancé) par une commission des marchés publics. Une phase qui ne peut être effective qu’après la définition d’une autorisation de programme, le dégagement d’une enveloppe financière destinée à couvrir la dépense projetée.

Le très long processus administratif (très succinctement résumé) qui conduira à la réalisation hors des délais contractuels (les structures du secteur de la jeunesse et des sports excellent dans les dépassements des délais de réalisations de leurs chantiers) fait sciemment abstraction de la décision d’opportunité de la dépense et de la réalisation de cette installation au niveau du stade d’athlétisme.


On ne doit pas écarter un aspect décisionnel relevant à la fois des conditions techniques (emplacement de l’installation) et psychologiques : stade d’athlétisme ou stade du 5 juillet avec en filigrane la priorité accordée culturellement et la hiérarchisation sociologiques des disciplines sportives : cryothérapie pour le foot ? Pour l’athlétisme ? 

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