Nous apporterons une
légère modification à notre récit sur les péripéties de l’athlétisme au pays du
« pain de sucre ». Une personne respectable du mouvement
sportif, proche des membres de la délégation
olympique algérienne, a tenu à nous faire savoir que le statut de
« Moh » Hocine, entre son atterrissage à l’aéroport de Rio et le moment de l’incident de la « voiture
officielle » a subi une importante évolution.
Cette mutation l’a fait
passer du statut de « clandestin » à celui moins équivoque de « clandestin
à la situation administrative
régularisée ». Ce changement éclaire une déclaration de Brahmia (au
moment de la crispation au sujet du retour de Hocine par le vol spécial) qui
jusqu’alors était ambigüe. Cette déclaration est celle qui accordait à
« Moh » Hocine le statut de « second entraîneur de
Bouraâda ». En effet, comment un entraîneur ne figurant pas sur la
liste de la délégation peut-il devenir dans la bouche du chef de délégation, le
« second entraîneur de Bouraâda » ?
Selon les informations
qui nous ont été communiquées, suite aux dispositions générales régissant les
relations entre le comité d’organisation et les délégations olympiques et au
départ de l’équipe olympique de football, des places d’hébergement ont été
libérées dans le « pavillon algérien ». Une de ses
places aurait été attribuée à « Moh » Hocine suite à
une demande expresse……… formellement exprimée par le DTN. Ahmed Boubrit, à ces
jeux de Rio, devient le correcteur, l’arrondisseur d’angles de la FAA, en
faveur de Moh Hocine.
La FAA a commandé (et
obtenu de la CPO, malgré tous les différents recensables) une des voitures
officielles affectées à la délégation algérienne pour conduire (après les
épreuves de la première journée du décathlon olympique) Larbi Bouraâda, candidat
pronostiqué à une médaille par son entraîneur et la fédération algérienne
d’athlétisme, dans une clinique privée italienne (avec laquelle le COA a signé
une convention de prestations de services)
proposant un procédé de régénération musculaire et articulaire
ultramoderne…..et ultrarapide.
Nous déduisons de ce
court résumé que le véhicule commandé s’est présenté sur les lieux et n’a pas
été utilisé parce que le nombre de personnes à transporter était supérieur à la
commande et aux capacités réglementaires du véhicule. Si c’est effectivement le
cas, le véhicule a été renvoyé au village olympique.
Le groupe de personnes
accompagnant l’athlète Bouraâda, après une heure et demie d’attente (à se
demander d’ailleurs pourquoi attendre aussi longtemps), a pris la navette pour
rentrer au village olympique. Puis, le décathlonien a été accompagné à la
clinique dans un taxi payé par un membre du COA.
Les questions que nous
devons nous poser maintenant sont : pourquoi ne pas avoir utilisé le
véhicule envoyé pour accompagner Bouraâda à la clinique italienne (les cinq
autres personnes empruntant la navette pour rentrer au village olympique) lui
faisant gagner deux heures de sommeil ? Qu’en est-il de la version de
Bouraâda prétendant que le véhicule officiel devait faciliter l’entrée de Moh
Hocine au village olympique étant donné que ce dernier a régularisé sa
situation vis-à-vis de la délégation algérienne et, nous devons le supposer,
des organisateurs ? Pourquoi avoir fait escale au village olympique ?
Pourquoi avoir impliqué un membre du comité olympique ?
Il faudrait connaitre ce qui s’est passé à Rio. En
particulier, comment s’est comportée la délégation algérienne vis-à-vis de
Toufik Makhloufi. A-t-il disposé de facilités particulières dans le domaine du
transport ? Le trio Mahour Bacha-Moh Hocine-Bouraâda en a-t-il pris
ombrage ?
En ce début d’année 2017, beaucoup de choses se disent dans
ce vaste ensemble qu’est le complexe olympique du 5 juillet. Contrairement à ce
que l’on pourrait croire les informations sur les actes préjudiciables à la
participation algérienne en athlétisme proviennent maintenant des autres
fédérations.
On y apprend que le scénario de la voiture officielle mis en
place avec Bouraâda comme pivot ne serait en fait qu’un remake du plan concocté
pour faire exploser médiatiquement Toufik Makhloufi. Il fallait pousser à bout
le champion olympique sortant du 1 500 m. Un complot dont on nous a dit qu’il
aurait été avorté grâce à la vigilance de certains membres de la CPO. En
réalité, c’est un sabotage de la participation algérienne qui avait été
programmé par des éléments de la délégation de l’athlétisme.
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