U
|
n article de notre confrère
Mohamed Zemmour, un des « chevaliers de la plume », un de
ceux qui ont l’athlétisme chevillé au corps et ont beaucoup fait pour cette
discipline, a été repris par la page Facebook de la « Fédération
algérienne d’athlétisme " officiel" ». Un intitulé qui
démontre bien la facilité de création de comptes Facebook.
On pourrait presque dire que
chaque administrateur, chaque chargé de la communication, chaque attaché de
presse se dote de son propre outil de travail qui n’a plus d’existence ni légale
ni fonctionnelle lorsqu’il est appelé à quitter la fonction. Une fonction
éphémère qui conduit à la prolifération des pages Facebook et à l’entretien de
la confusion médiatique qui s’ajoute, comme si cela était insuffisant, à la
confusion organique.
« Fédération
algérienne d’athlétisme " officiel" » nous a semblé être
la page, la voie et la voix, qui aujourd’hui diffuse l’information fédérale
officielle par le biais de ce réseau social. Bien attendu, juste après le site
officiel de la fédération qui pour notre grand bonheur et notre sérénité, vient
de reprendre service et publie également cet article. Un site qui a connu une
longue pause et aujourd’hui fait doublon. Reconnaissons-le qu’il est plus
facile d’utilisation. Lorsqu’il sera à niveau.
Dans cet article, notre confrère
évoque les projets immédiats d’Amina Bettiche, la spécialiste algérienne de
l’épreuve du 3 000 mètres steeple (auteure d’un chrono de 9.29.20, le 17
juin 2014 à Ostrava) qui se entamera sa campagne précompétitive, en participant
dès la mi-juin au meeting de Stockholm. Une rencontre d’athlétisme (inscrite en
tant que dernier meeting de la première partie du calendrier de la « Diamond
League ») qui sera suivie de trois autres compétitions de moindre
notoriété, dont deux sur le sol espagnol : Sollentuna, le 26 juin et Barcelone,
cinq jours plus tard, le 1er juillet 2016).
A partir du 16 juin, elle sera donc
en quête des minimas de participation aux jeux olympiques de Rio (9.45) à
réussir en moins de 20 jours (impérativement avant le 11 juillet). La saison
dernière, elle avait été légèrement en retrait avec son 9.36.10 (25 août 2015
dans la première série des championnats du monde de Pékin qu’elle termina à la
5ème place) sur la distance lui permettant d’occuper la 38ème place du ranking IAAF.
Pour sa compétition inaugurale de
la saison 2015-2016, Bettiche ne sera pas dans le groupe où figure l’Ethiopienne
Genzebe Dibaba qui la veille (15 juin) s’alignera sur le 3 000 mètres du
meeting de Monaco (également inscrit de au calendrier de la « Diamond
League » pour tenter de remporter une troisième victoire
consécutive au stade Louis II et certainement réalisé une performance de haut
niveau qu’elle a l’habitude de nous gratifier.
Entraînée par Adem Djamaa, depuis
le début de l’année, elle a quelques chances de la côtoyer pour le reste de la
saison antérieure aux J.O. alors qu’il est sous-entendu qu’elles se sont
entraînées de concert pendant 75 jours. Depuis son retour au pays (il y a un
mois environ), Amina Bettiche, descendue des Hauts Plateaux éthiopiens (2 300
mètres), s’entraîne (selon un programme tracé par son coach) du côté des Hauts
Plateaux de Bordj Bou Arreridj et s’apprêtait, au moment de la diffusion de
l’article, à prendre part à un second stage à l’étranger (débutant le 20 mai),
à Barcelone où Djamaa a installé sa base européenne d’entrainement (ce qui
explique la programmation des deux meetings en Espagne) où se trouveront tous
les champions qu’il entraîne. .
L’article de notre confrère
laisse comprendre qu’Amina Bettiche n’est pas dans les meilleures dispositions.
Omettant d’évoquer la séparation de Bettiche et de son ancien entraîneur
(Mohamed Salem), il est laissé entrevoir qu’en rejoignant Djamaa, elle en a
profité pour en premier lieu soigner une « blessure de fatigue ».
Des soins qui furent un préalable avant qu’elle ne puisse s’engager dans ce qui
est qualifié d’ « important travail de mise à niveau »
afin de « récupérer en terme physique le retard accusé en début de
saison ».
Notre confrère ne s’est pas trop
attardé sur la « blessure de fatigue » de Bettiche. Une
blessure dissimulée (jusqu’à cet article) et qui est donc passée inaperçue. Une
blessure dont la gravité n’est pas indiquée, qui n’est pas datée et soulève
nombre d’interrogations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire