Il semblerait que, dans la
SSPA/JSMB dont le capital social de départ aurait été un des plus important de
la galaxie du football professionnel algérien et le serait encore (bien que
devancé maintenant par les SSPA de l’USMA Alger, MC Alger, JS Saoura, CS
Constantine), le CSA est minoritaire. Un statut qui ne lui permet pas d’imposer
son point de vue, son approche. Si ceci a le mérite d’une certaine clarté, il
apparait qu’un troisième intervenant est apparu depuis la fin de la saison
2013-2014 et donc le début de la saison 2014-2015 qui vient de s’achever. Une
sorte d’₺électron libre₺ qui aurait voulu s’emparer de la totalité des
pouvoirs. Les correspondants locaux de la presse sportive n’ont pas réussi à la
qualifier. Cependant, très souvent on lui attribue l’attribut de « sponsor
de l’équipe ». Mais, nous savons qu’il existe dans leurs esprits une
confusion entre ₺sponsor₺ (celui qui verse une contribution financière en
contrepartie d’une exposition médiatique convenue par contrat) et ₺
commanditaire₺ (celui qui finance une activité commerciale en contrepartie
d’une part des bénéfices quelle que soit la forme qu’ils revêtent, sauf que
l’équipe professionnelle est une SSPA et non une société en commandite simple
ou par actions). Nous dirons simplement (et faute de mieux pour l’instant)
qu’il s’agit d’un supporter particulier participant au financement des
activités de la JSMB en déboursant, selon des informations récurrentes,
quelques 6 milliards de centimes.
L’opacité qui règne au sein
de la JSMB, depuis la précédente intersaison estivale, est, à en croire les
témoignages parus dans les colonnes de la presse, consécutive au retrait de
Boualem Tiab de la présidence du conseil d’administration de la SSPA. Le CA de
la JSMB n’aurait pas alors trouvé le successeur du vieux baroudeur, ancien joueur de cette équipe considérée comme le
doyen des clubs kabyles. Boualem Tiab y fut pendant longtemps le dirigeant et
en même temps le pourvoyeur de fonds. On rappelle dans les milieux
footballistiques béjaouis qu’il avait su en assurer la pérennité avant que la
santé ne lui fasse défaut. Sous sa houlette, la JSMB, qui n’était qu’un club parmi tant d’autres de
la wilaya (le SS Sidi Aïch et l’ORB Akbou le précédèrent sur la voie de la
renommée sportive) accéda aux plus hauts échelons de la hiérarchie nationale
que ne purent atteindre ses rivaux locaux
et participa aux compétitions continentales.
Le retrait des affaires de
B. Tiab facilita la recomposition du bureau exécutif du CSA et l’introduction
aussi bien dans le périmètre de ce dernier que dans l’assemblée générale des
actionnaires (à ne pas confondre avec l’assemblée générale des membres du CSA)
d’un nouveau venu, bien installé sur place de Béjaïa et industriel notoire
lequel ne su pas saisir l’opportunité offerte à lui de s’emparer de la fonction
de président du CA en ne se présentant pas devant le notaire qui aurait
officialiser l’acquisition d’une action symbolique du capital social de la SSPA
et en posant comme préalable la dissolution de la SSPA.
Nous avons cru comprendre
que par cet acte, l’₺électron libre₺ empêcha la poursuite du processus de
retrait de B. Tiab (affaibli par ses problèmes de santé) qui avait l’intention
de quitter définitivement la JSMB en cédant gratuitement ses actions à l’APC.
Le retrait de B. Tiab a eu pour effet d’entrainer la mise en sommeil d’une SSPA
étêtée. B. Tiab n’est plus de fait le président du CA, l’₺électron libre₺ n’est
pas intronisé. Une situation déplorable mais réelle.
La participation de la JSMB
au championnat de Ligue 2 a été permise par une tête bicéphale (CSA et
₺électron libre₺) qui en pris en charge (sur tous les plans :
administratifs, financiers, etc.) l’équipe jusqu’à la fin de la saison
2014-2015 conclue par le maintien de l’équipe en Ligue 2 alors que l’accession
en Ligue 1 était l’ambition.
Pendant toute la durée du
championnat, la préoccupation première a été l’accompagnement de l’équipe et
non la réhabilitation de la structure managériale, point de départ de la
confusion du début d’intersaison et de l’obligation du respect des formes de
gestion imposé par les instances dirigeantes de la LFP.
La gestion informelle par
le CSA et l’₺électron libre₺ est alors arrivée en bout de course. La
restauration des normes est devenue une obligation qui pour sa réussite a du
faire appel à des ₺sages₺ pour tenter de remettre de l’ordre, concilier ce qui
pouvait l’être, redonner consistance au CA et à la SSPA redevenues
incontournables y compris pour les
irréductibles du CSA qui lui aussi perd sa tête à la suite de la
démission annoncée de son président incapable de résoudre une crise qu’il avait
fomentée avec l’aide de l’₺électron libre₺ qui lui aussi se retire des affaires
de la JSMB.
La renaissance de la JSMB
ne peut être que par la revigoration d’un CA dans lequel l’élément anciennement
moteur (B. Tiab) ne se sent plus moralement impliqué et duquel il s’est éloigné
sans doute définitivement. La clé à la solution est pourtant connue. Boualem
Tiab a montré la voie en annonçant son désir de céder gratuitement ses actions
à l’APC. D’autres sont près à en faire de même (céder leurs actions).
Qu’attendent donc les investisseurs pour en faire l’acquisition ? Il
suffirait simplement de passer devant le notaire.
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