)
₺Liberté
d’expression₺, une
notion qui s’inscrit parmi celles qui font que les sociétés se développent,
s’enrichissent et ….en bout de course, au final, en dernière instance diront
certains, après une litanie d’autres valeurs promues par les hommes de la
parole publique de tous bords, aide à la promotion des autres valeurs. Parler,
dire, écrire, exprimer en usant de tous les moyens de communication et de tous
les supports existants ou à venir, matériels ou virtuels est en ce monde, en
cette société en pleine mutation, incontournable. Que serions-nous sans
elle ?
Pourtant cette liberté que nous devons à tout prix défendre fait
l’objet d’un mésusage que nous accepterons en toutes circonstances au nom
précisément de la liberté d’avoir un point de vue, une opinion contraire. Sans
pourtant laisser passer des inepties, des sottises acceptables de n’importe qui,
de n’importe quel individu, n’importe quel quidam….sauf de ceux qui se
prétendent, se posent en leaders
d’opinion qui…..doivent être contredits quoiqu’il en coute par….d’autres
leaders d’opinions.
Dans l’univers du sport, un domaine à la portée de tous, ils sont
légion ceux qui veulent imposer leurs façons de voir et d’agir empruntées à des
secteurs d’activités eux-mêmes en pleine déliquescence au pire ou au mieux en
pleine mutation.
Ces dernières semaines, des leaders d’opinion, d’anciennes gloires du
football national, regroupés dans un « comité de sauvegarde »
s’insurgent contre la gestion de la JSK menée par l’indétrônable
« Moh » Cherif Hannachi. Il en est de même juste à côté, à une
centaine de kilomètres de là, à Béjaïa, capitale historique des Hammadites où
une cabale, une campagne a été menée contre les dirigeants de la SSPA/JSM
Béjaïa à l’instigation d’un commanditaire, d’un apporteur de fonds, d’un
sponsor et de certains membres du CSA/JSMB. Si dans ces deux villes, les forces
en présence sont déclarées, il en est de même ailleurs, sous le couvert de
l’anonymat. Le pouvoir sportif local, la notoriété qui en émane en est l’enjeu
principal. C’est leur problème pas le notre, ni celui des supporters ou des
amoureux du beau jeu!
Aujourd’hui, les membres du CSA/JSMB sont arrivés à la conclusion que
nous avions présentée ici même. La situation du club professionnel ne peut être
améliorée que par la volonté, l’accord des membres de la SSPA/JSMB. La
direction de la jeunesse et des sports, la ligue nationale de football ont
indiqué clairement la position centrale de la SSPA. L’issue de
« conflit », de cette polémique qui n’est pas complètement stérile
puisque par la force des choses, les positions de chacun ont été éclairées par
la force de la loi et de la réglementation qui a poussé des « sages »
à servir d’intermédiaires en vue d’une solution négociée, comme dans des
conflits armés et guerriers.
De toute évidence, le « comité de sauvegarde » de la JSK
s’en convaincra de lui-même après avoir exploré toutes les voies qu’il veut
porteuse de solutions. Les antagonistes oublient que l’aura qu’ils possèdent
auprès du grand public, ces supporters que l’on ameute, que l’ont fait marcher
dans les rues de la cité comme si cela était un événement social ou politique
de première importance, a été faite par la JSK qui elle-même a été faite par
eux (et d’autres).
Ceci étant, la solution du problème de la JSK (faudrait-il que cela
soit réellement un problème) passe par la SSPA. Ce sont les rapports de force
en son sein qui détermineront son issue. Sans le vouloir, parce que relevant de
domaines qu’il ne maitrise pas, l’un des leaders ( ?) du « comité de
sauvegarde » a formulé le plus bel éloge qui soit à la gestion conduite
sous la houlette de Hannachi en déclarant que le club fonctionne avec des
sponsors. La règle d’or de la gestion est, pour une entreprise, de faire des
bénéfices en dépensant le moins possible l’argent qui lui appartient, de
fonctionner avec l’argent des autres. Les adversaires de Hannachi ont reconnu
implicitement qu’il avait ce talent. Dans d’autres domaines cela reste à
voir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire